Une femme d’Oka s’est permis une initiative osée, que je dois m’empresser d’applaudir. C’est que le défunt mari de madame, Fabien Guindon, est décédé des suites d’un accident de travail, lequel fut imputé par la CSST à la ville d’Oka et aux contremaîtres de la compagnie, alors en service.
Il y a aussi un rapport avec l’augmentation des décès au travail du Canada, qui depuis 2005, a de quoi faire une première page du journal de Montréal. En 3 ans, c’est une moyenne de 212 québécoises ou québécois qui meurent au travail. Les accidents de travail et les maladies professionnelles, sont les principales causes de décès. Fabien était l’un d’eux.
Certains le font dans une voie autonome, d’autres en servant une bourgeoisie minoritaire, parasitaire, non-élue, non-méritante et totalement inutile à l’humanité (majoritaire). Doit-on mourir pour engraisser un bourgeois inutile, minoritaire, parasitaire, non-élu et non-méritant?
(Expérience personnelle. Moi-même, j’ai failli y laisser ma peau. Aujourd’hui, un an plus tard, l’employeur s’empresse de me revoir au travail, quand j’ai peine à me rendre aux toilettes. C’est peu dire à quel point on se fiche du travailleur au Québec. Je ne vous ment pas, je dois faire croire que j’enregistre la conversation à l’agent de la CSST quand je lui parle au téléphone, pour mériter son respect… Je me suis finalement, réellement achetée une enregistreuse. )
Nous offrons nos sympathies à la famille de Fabien Guindon, et j’invite ceux et celles qui le désirent, d’aller signer les pétitions qui peuvent faire changer les choses au Québec.
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