Magazine Côté Femmes

LA CHINE et la PHILO du 3 ème Millénaire . . . .!

Publié le 19 septembre 2008 par Osmose

"La philosophie nous viendra de Chine, la science des E.U., la renaissance culturelle, poétique et artistique de l'Europe nouvelle. Ce sera l'âge d'or : l'avènement de l'ère du Verseau, et la reconstruction d'une nouvelle civilisation harmonieuse."

Mario de Sabato (Il est l'un des voyants les plus réputés. Atteint à plusieurs reprises de maladies très graves, il en sortira totalement guéri grâce à la prière, et à l'intercession du Père Emilien Tardif)

Je ne pense pas, quant à moi, que la philosophie du 3 ème millénaire nous vienne exclusivement de Chine. Non pas du tout !

D'autres écoles devraient aussi contribuer à alimenter notre réflexion, dont certaines ressortent à la tradition occidentale : je pense ici en particulier aux Stoïciens.

Cela dit, il n'y a aucun doute que la philosophie chinoise est appelée à contribuer largement à la définition d'une philosophie de l'action dont nous avons déjà le plus grand besoin à la veille du 3 ème millénaire.

"La place que la philosophie a occupée dans la civilisation chinoise est comparable à celle de la religion dans d'autres civilisations.
Les Chinois ne sont pas religieux, parce qu'ils sont philosophes. Selon la tradition chinoise, la philosophie n'a pas pour but d'augmenter le savoir positif (j'entends par savoir positif un accroissement des connaissances se rapportant aux faits), mais d'élever l'esprit...".

Il existe trois courants de la pensée philosophique chinoise : le « confucianisme », le « taoïsme » et le « bouddhisme ».

Dans la Chine où coexistent à un moment confucianisme et taoïsme, le bouddhisme viendra se greffer sur le taoïsme pour donner naissance à l'école du Tchan qui va plus tard devenir le zen au Japon.


Selon la tradition chinoise, l'étude de la philosophie n'est pas une profession.


Chacun doit étudier la philosophie, de même qu'en
Occident chacun doit en principe aller à l'église... La philosophie chinoise est donc peu spéculative et métaphysique.


La philosophie chinoise nous propose deux niveaux de réflexion :

  • celui de l'au-delà
  • celui de l'en-deçà.

La philosophie de l'au-delà répond au désir de tout individu de s'interroger sur l'existence d'une dimension du réel qui se définit au-delà du monde matériel, que ce soit dans l'une ou l'autre perspective : de la vie après la mort ou de l'existence ici et maintenant d'une réalité supérieure.


Quant à la philosophie de l'en-deçà, elle a pour objet d'indiquer la voie qui permet à l'individu de parvenir à l'excellence dans l'action, non pas seulement en vue d'une plus grande efficacité, ce qui pourtant n'est pas exclu, mais surtout afin de mieux servir la société, le monde, les autres, et de parvenir ainsi à sa propre réalisation.


C'est une philosophie qui insiste sur les données sociales telles que les relations, les affaires humaines et qui s'occupe directement ou indirectement du gouvernement – qu'on peut aussi entendre au sens large de gestion dans les institutions publiques ou privées et dans les entreprises – et de l'éthique.


La philosophie de l'en-deçà s'intéresse principalement à la qualité de l'individu dans la société, plutôt qu'à sa relation à l'univers. Ce qui ne signifie pas que le niveau supérieur du fonctionnement humain soit exclu de la réflexion.
Mais, selon la philosophie de l'en-deçà, il paraît souhaitable, pour la plupart d'entre nous, de s'employer plutôt à poursuivre une démarche consciente et positive au niveau de l'en-deçà, en sachant que le progrès à ce niveau entraîne nécessairement le progrès au niveau de l'au-delà, par suite de la répercussion de l'expérience et de l'évolution de la conscience d'un plan sur l'autre.

Nous avons aujourd'hui en Occident le plus grand besoin d'une philosophie de l'en-deçà. De toute évidence, nos philosophies occidentales ne répondent plus aux exigences de notre époque : elles sont trop spéculatives, trop abstraites, et mal adaptées en particulier aux exigences qu'entraînent les changements rapides auxquels nous sommes soumis; et surtout, elles ne sont pas en mesure de nous fournir les modèles dont nous avons besoin, au plan collectif, pour redéfinir nos valeurs et, au plan individuel, pour inspirer des attitudes justes qui se tradui-sent par un art de vivre le quotidien et un engagement authentique dans l'action pour servir.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Osmose 86 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines