Encore une fois rien à voir avec la choucroute.
Mais, je ne résiste pas à vous livrer un extrait d'un conférence, lu hier soir sur le développement durable.
[...] "Le développement durable, cette contradiction dans les termes, est à la fois terrifiant et désespérant !
Au moins avec le développement non durable et insoutenable, on pouvait conserver l'espoir que ce processus mortifère aurait une fin, victime de ses contradictions, de ses échecs, de son caractère insupportable et du fait de l'épuisement des ressources naturelles... On pouvait ainsi réfléchir et travailler à un aprèsdéveloppement, bricoler une post-modernité acceptable.
En particulier, réintroduire le social, le politique dans le rapport d'échange économique retrouver l'objectif du bien commun et de la bonne vie dans le commerce social.
Le développement durable, lui, nous enlève toute perspective de sortie, il nous promet le développement pour l'éternité !”
Cette critique n'est pas nouvelle : en 1993, Serge Latouche titrait déjà un de ses articles ainsi : “ L’arnaque du développement durable.”
Deux ans plus tôt, Nicholas Georgescu-Roegen, le père de la bioéconomie, nous avertissait déjà : “Il n'y a pas le moindre doute que le développement durable est l'un des concepts les plus nuisibles”.
Le texte intégral