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L'alimentation dans les situations de *stress*

Publié le 21 septembre 2008 par Osmose

Un peu fastidieux à lire, mais…. ça devrait interpeller . . .!

Après avoir découvert l'importance des choix alimentaires dans les expériences d'états modifiés de conscience, j'ai été amené à m'intéresser à l'alimentation dans les situations de stress. Car il me semblait que, dans ces situations qui se manifestent parfois par des états anxieux et/ou dépressifs, l'alimentation pouvait jouer un rôle déterminant.

Certains aliments donnent plus d'énergie, une meilleure résistance et permettent de combattre la fatigue; d'autres ont un effet calmant.

Ces effets, on peut les comprendre du point de vue physique mais aussi du point de vue psychique. Pourtant, alors que l'alimentation a fait l'objet de nombreuses recherches du point de vue physique, elle n'a pas jusqu'ici éveillé autant l'intérêt des chercheurs du point de vue du psychisme.

Cet intérêt permettrait d'éclairer davantage l'interaction subtile du physique et du psychisme. Mais il est rare, à ma connaissance, qu'en psychiatrie ou en psychologie, on suggère un régime alimentaire pour atténuer et/ou prévenir des difficultés d'ordre psychique.


Dans les situations de stress, comme par exemple au moment d'une épreuve: deuil, divorce, perte d'un emploi, début d'une maladie chronique...; ou lorsqu'on traverse une période difficile au travail ou dans la vie personnelle: surmenage, soucis et tracas, et qu'on soit menacé de burn-out, il est évident qu'une mauvaise alimentation contribue à augmenter les effets du stress alors qu'une alimentation appropriée représente, au contraire, un moyen efficace de les contrer.


On s'en tient encore le plus souvent à suggérer une alimentation saine, bien équilibrée, mais sans préciser davantage.


Cela dit, une enquête sommaire menée auprès de diététistes mais aussi de médecins et de psychologues me permet de penser que l'intérêt pour l'alimentation dans les situations de stress commence à se manifester.

J'ai aussi trouvé, par ailleurs, dans quelques ouvrages consacrés à la gestion du stress des conseils portant sur l'alimentation qui allaient au-delà des généralités. Mais il demeure que, dans l'ensemble, cette question n'obtient pas encore l'attention qu'elle mérite.


À partir des informations recueillies à la faveur de mes lectures mais surtout de mes conversations avec certains spécialistes de la santé, et à la lumière de ma propre expérience, j'ai donc effectué un collage d'informations et de réflexions concernant l'alimentation dans les situations de stress:


D'abord – et pour en finir avec les généralités – je rappelle qu'il faut veiller à ce que l'alimentation se compose d'une grande variété d'aliments de façon à satisfaire tous les besoins de l'organisme. Il est certain qu'on ressent les effets des carences alimentaires avec plus d'acuité en période de stress.


On recommande tout particulièrement – bien entendu – les fruits, les légumes (peu cuits autant que possible) et les fibres.


On suggère aussi de manger régulièrement, qu'on ait faim ou non...

Dans le cas où les états anxieux et/ou dépressifs ont supprimé l'appétit, on recommande de manger de temps en temps des figues, des dattes, des noix, et du miel sur des tranches de pain de blé entier, avec un peu de lait. Ce sont des aliments très nourrissants et qui se mangent sans faim. C'est le régime idéal dans les situations de crise, jusqu'à ce que revienne l'appétit. J'en ai fait personnellement l'expérience et je l'ai parfois recommandé, avec les meilleurs résultats.


... et de boire beaucoup d'eau – plus que la soif n'en demande.


Des études ont démontré, en particulier auprès de gens endeuillés, que le stress a pour effet d'entraîner une déshydratation. Or, l'eau assure le processus de digestion, de circulation et d'excrétion. Il faut donc aussi éviter, dans les situations de stress, la consommation de boissons qui agissent comme diurétiques, telles que l'alcool et les breuvages contenant de la caféine, qui déshydratent davantage.


Il faut aussi savoir que le manque de liquide entraîne une baisse de l'énergie

Enfin, la recommandation suivante me paraît particulièrement intéressante:


Au début de la journée, il est recommandé de consommer plus de protéines de sorte que l'organisme produise de lui-même davantage de stimulants naturels, ce qui a pour effet de diminuer la fatigue associée au stress.


La tendance est généralement de manger de la viande. Mais le régime carné comporte des inconvénients. Je suis quant à moi de l'opinion qu'il est préférable de satisfaire les besoins en protéines en consommant plutôt des œufs et des produits laitiers; ou, sous une forme ou sous une autre, du tofu (le soya est parfois appelé "la viande de l'Orient"); ou encore en recourant à ce qu'on appelle la complémentation alimentaire, ou supplémentation, qui consiste à satisfaire les besoins en protéines en consommant en même temps une légumineuse et une céréale.


Les légumineuses sont par exemple: les pois, les haricots, les fèves, les lentilles, la luzerne, l'arachide; et les céréales – pardonnez-moi ce rappel qui me paraît pourtant nécessaire: le blé, le millet, le riz, le sarrasin, l'orge, le maïs, etc., non pas seulement sous la forme de 'céréales du matin', tellement familière pour nous qu'elle nous empêche de considérer toutes les autres possibilités, allant du pain complet aux pâtes alimentaires en passant par... le maïs soufflé des salles de cinéma!


Le principe alimentaire que représente la complémentation, encore mal connu malgré la vague récente d'intérêt pour le végétarisme, assure un apport protéique égal et même parfois supérieur à celui de la viande. De nombreuses combinaisons alimentaires, telles qu'on les trouve dans plusieurs traditions, ressortent à la complémentation alimentaire, le plus souvent sans qu'on le sache. Par exemple, dans la cuisine mexicaine: la combinaison de fèves et de maïs comme dans la traditionnelle tortilla; dans la cuisine indienne et créole: de riz et de petits pois; dans la cuisine chinoise: de riz et de soya (tofu).


Enfin, dans les habitudes alimentaires nord-américaines, la combinaison que représente le fait de manger en même temps des fèves – au lard ou non! – et du pain complet, comme aussi bien de manger n'importe quelle légumineuse avec du pain...; de même que celle, très répandue aujourd'hui surtout auprès des jeunes, qui consiste à manger du pain (céréale) tartiné de beurre d'arachide – eh! oui, l'arachide appartient à
la famille des légumineuses-papilionacées!

Ce qui devrait nous réconcilier avec une habitude alimentaire souvent critiquée mais qui représente en fait un excellent apport protéique – équivalant à celui de la viande! Cette information fera sans doute la joie d'un grand nombre de mères de famille...


En fin de journée, en revanche, il est recommandé de consommer plutôt des hydrates de carbone mais en évitant le sucre. Lorsque l'absorption d'hydrates de carbone complexes - Comme les pâtes alimentaires, le pain de blé entier, le riz complet... - surpasse celle des protéines, l'organisme produit des acides aminés tels que le tryptophane, qui accroît l'élaboration de la sérotonine, substance qui a un effet calmant, qui entraîne une diminution de la sensibilité à la douleur, qui favorise la détente et, en fin de journée, le sommeil.


Cet acide aminé se trouve dans le poulet, le poisson, le lait et les produits laitiers, les légumineuses, les légumes dont les pommes de terre, certains fruits dont les bananes, les pâtes et les céréales, en particulier le riz et, en général, le pain complet.


Et pour terminer, la question des suppléments alimentaires.

Quelques spécialistes recommandent de recourir dans les situations de stress à des suppléments alimentaires.


Quant à moi, je continue de penser que, sauf dans certains cas, une bonne alimentation suffit à répondre aux besoins de l'organisme. Mais comme je ne suis pas un expert et que certains scientifiques réputés, tels que Linus Pauling, insistent sur l'importance des suppléments alimentaires..., voici donc ceux qui sont le plus souvent recommandés dans les situations de stress: les vitamines B complexes; la vitamine C; et un apport de sels minéraux, en particulier de zinc.


Cette recommandation s'appliquerait aussi à ceux qui fument, qui boivent, qui prennent des antibiotiques ou une pilule contraceptive, habitudes ou pratiques qui sont pour l'organisme des facteurs de stress.

Si, donc, on se reporte aux recommandations des spécialistes, on peut dire en résumé que c'est le régime végétarien ou semi-végétarien (ou encore le régime mitigé de certains ordres monastiques) qu'on devrait adopter dans les situations de stress...
Car c'est celui qui fournit le plus d'énergie tout en ayant un effet calmant. Comme l'écrit le Dr Peter C. Hanson : "Les hydrates de carbone complexes (comme les pâtes alimentaires, le pain de blé entier et le riz complet), et non plus uniquement les protéines (comme le steak avant le combat de boxe), sont les meilleures sources d'énergie face au stress, que ce soit dans le domaine sportif ou non."

Je rappelle que ce régime semi-végétarien, outre les fruits, les légumes, les légumineuses et les céréales qui composent le régime végétarien proprement dit, comprend aussi les œufs et les produits laitiers.
Ce qui permet de satisfaire sans difficulté le besoin de protéines, sans compter qu'on peut par ailleurs trouver à le satisfaire par la complémentation alimentaire dont j'ai parlé plus haut.

Ce régime offre alors l'avantage, si on se donne la peine d'en comprendre l'esprit, de satisfaire à la fois les besoins en protéines (force), par la complémentation, tout en étant composé d'aliments produisant des substances qui ont des vertus apaisantes (calme).

Que peut-on espérer de plus, à une époque de grand stress, d'un régime alimentaire?

Le texte susvisé n'a rien de connotation médical, très loin s'en faut, ilne s'agit que d'infos. . . .


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