On pourrait imaginer que l’une et l’autre sont faites pour vivre ensemble. Elles semblent tellement complémentaires… Et pourtant, ce n’est pas le cas. Il suffit d’ouvrir son téléviseur ou un magazine pour le constater. La publicité donne régulièrement le sentiment d’accorder autant d’importance à sa crédibilité qu’à une vieille chaussette.
Ce manque d’intérêt a généré une expression que l’on entend couramment : ”Ce n’est que de la publicité…” Elle exprime bien la distance, la méfiance, voire l’hostilité qui s’est installée entre le public et les messages commerciaux.
Ce déficit de complémentarité, en affaiblissant l’efficacité des campagnes, coûte évidemment fort cher aux entreprises. C’est le fameux “Return on investment” qui obsède les Américains, mais qui semble ne pas empêcher de dormir les Européens. “Je sais que 50% de mes investissements publicitaires sont inefficaces. Le problème, c’est que je ne sais pas de quel 50 % il s’agit.” C’est une tirade de John Wanamaker qui est devenue célèbre aux Etats-Unis.
Pour vous situer de quoi on parle, les investissements publicitaires tous médias confondus devraient atteindre en 2008 le respectacle chiffre de 479 milliards de dollars.
Comment peut-on expliquer ce désamour ?
Si le sujet vous intéresse, je vous donne rendez-vous demain, ici, à la même heure.
A demain ?