Magazine France
Une nouvelle voix s'élève pour dénoncer les béats de la mondialisation infinie, du profit sans cesse accru par les rachats en cascade, la spéculation à courte vue et l'inanité d'un tel système.
Ce dangereux gauchiste qui va jusqu'à dire que l'on fait face à de véritables intégristes du marché n'est pas affilié à la LCR, ce n'est pas non plus un nostalgique de Staline ou un exilé volontaire à Cuba ou en Corée pour reprendre les expressions favorites des trolls de droite mononeuronaux.
Qui est ce nouveau Che ? George Soros, le type qui fit exploser en vol la Banque d'Angleterre, requin financier lui même, bien que soutien démocrate aux States depuis longtemps, Soros est coutumier de ce genre de critiques vis à vis du système. Il s'y était déjà livré il ya quelques années.
Alors certes, certains diront qu'il crache dans la soupe, ayant bâti sa fortune sur la spéculation. Il za cependant le mérite d'en dénoncer les limites et la vision caricaturale, et surtout non viable économiquement, que l'on nous impose depuis des années.
U,e démarche à l'opposé de celle d'un Tchurruck qui rêvait de pure spéculation, sans employés, sans usines, seulement des titres en bourse et des actionnaires (qui aurait spéculé sur quoi, des valeurs fantômes) ou du dogmatisme régnant par exemple dans les arcanes de notre Medef national.
Pour sauver les banques et Wall Street, les USA de Bush se sont convertis soudainement aux nationalisations, ce truc qui donne des boutons aux libéraux bon teint (qui aida pourtant la famille Wendell et donc le baron du Medef à conserver sa fortune).
Nationalisons les pertes, privatisons les profits. Sauf que cette politique , venir à la rescousse des pyromanes économiques coute une fortune, n'est assortie d'aucune condition, que cet argent qure l'on trouve soudainement aurait pu être employé à des fins plus utiles mais...
Ce n'est pas le rôle d'un état en Libéralie de s'occuper du bien être de ses citoyens, de la maladie, des inégalités sociales.
En Libéralie, l'État n'est là que pour assurer la police et éventuellement sortir de la fosse à purins, avec les fameux deniers du conribuable, les spéculateurs en faillite.
Soros fait la différence entre cette crise et celle de 29 en opposant l'attitude des gouvernants de l'époque et ceux d'aujourd'hui. On peut dire que la leçon ne sera pas retenue et que le système, s'il ne meurt pas, continuera de la mêm façon. Beurk...