Palam papam, c'est joie c'est fête, feux d'artifice et paillettes, aujourd'hui est le jour de la trois-centième note de ce blog. Je n'avais pas vu passer la deux-centième, alors j'allais pas louper celle-là, hein. Je suis content.
Enfin, un peu, quand même. Trois cent notes, ça fait un paquet. Jamais je n'avais fait trois cent notes pour un blog. Bon, d'accord, c'est mon seul blog, mais quand même, trois cent, ça fait plein plein, non ?
Si, hein. Je me demande combien les gens en ont lu. Je me demande si ça me préoccupe vraiment. Je me demande qui j'essaye de tromper, bien sûr que ça me préoccupe. Mais pas tant que ça, en fait. Y'a des choses plus importantes. On ne sait toujours pas qui est le père de l'enfant de Rachida Dati. Ni qui va gagner la prochaine Star Academy.
Par contre, un truc que je sais, et que j'ai le droit de savoir, c'est que ma grande soeur se marie. Bientôt, au Cameroun. C'est la minute people du jour de ce blog. Félicitations à elle. Je vais devenir beau-frère, je pense que c'est une situation qui me sied. Oui, je ramène les choses à moi, mais c'est mon blog, pas celui de ma soeur (pinaise, tu fais de moi un beau-frère, je te hais !)(mais non, je ne te hais point).
Sinon, dans les nouvelles du jour, ben, j'ai pas fait de ménage aujourd'hui. Mais j'en avais fait plein hier. J'ai passé l'aspirateur aux plafonds. Pis par terre, aussi. J'ai épongé les murs du salon. J'ai balayé le jardin, découpé le lierre au sécateur, arraché des mauvaises herbes, meurtri mes petits poignets en cassant du bois à la main au risque de m'éventrer avec un bâton, ce qui aurait quand même été très con, ramassé des feuilles, pensé à dépoussiérer la rampe d'escalier et abandonné l'idée, et rangé ma chambre et tous les bouquins et les Bds qui traînaient partout.
Ce fut ardu, mais à coeur vaillant rien d'impossible, et je dormirai aujourd'hui dans une chambre propre et vide.
Ca va être important de bien dormir, parce que demain je reprends le chinois. Mes premières heures de cours depuis un moment. Normalement, j'aurais dû avoir cours vendredi dernier, mais y'a pas eu de prof. Par contre, y'avait de la belette. Ca compense un peu. Mais j'aurais bien aimé avoir mon premier cours d'exobiologie quand même. J'espère qu'on dissèquera des aliens.
Bref.
Je me rends compte que cette trois-centième (quand même, ça fait beaucoup, non ?) note a encore moins de sens que la majorité des deux-cent-quatre-vingt-dix-neuf précédentes. Je passe du coq à l'âne sans citer le moindre mammifère inférieur. Afin de réparer cette erreur, évoquons en quelques mots la prestance de l'ornithorynque, son bec à la ligne harmonieuse, ses adorables petites pattes et son oviparité revendiquée dans une classe où la viviparité règne en maîtresse farouche et jalouse. Mais l'ornithorynque, indifférent à la mode tapageuse du placenta interne, s'attache farouchement à sa différence.
Voilà donc. Je crains qu'il ne faille mettre un terme à ce ramassis d'inepties aussi dépourvues de queue et de tête que le serait Paris Hilton sans pognon.
Je...
Putain, hé, trois cent, quand même.
Et bientôt beauf.
Wouhou !