Le Fig est l'un des journaux où l'on écrit le mieux le français. La preuve ? Presque toute l'Académie française y a colonnes ouvertes, c'est la maison de retraite préférée des éditorialistes gâteux et des littérateurs pour vieilles dames. Et ailleurs on se doit d'y rédiger dans un français impeccable et exempt de tout néologisme ou anglicisme, comme pour ce titre repris d'une dépêche d'agence :
Un patron indien lynché à mort par ses employés.
Tiens donc ? La loi de Lynch ne serait plus l'exécution sommaire et expéditive d'une sentence de mort décidée sans aucun jugement équitable et sans aucune participation de la défense ? Bon... il faut dire que l'affaire s'est mal terminée et que l'expression à mort n'est…