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Dans son livre "1984", Georges Orwell dénonce les méfaits d'une "police de la pensée" en charge de surveiller les "déviants". A la lecture de l'actualité, je m'interroge pour savoir si "les pensées sont vraiment libres". Y-en a-t-il de bonnes, de naturellement mauvaises. Et je m'étonne de voir celles et ceux qui se font d'habitude les défenseurs de toutes les libertés, s'arroger le droit, que dis-je, le dévoir, de juger tout coupable de "mauvaises pensées" en usant alors de tous les subterfuges pour accuser leur cible d'une rage innaceptable et réduite à l'extrême. L'esprit de Voltaire flotte-t-il encore ? Toujours est-il que sur ce sujet, pour porter la liberté, il faut un vent libertaire. Peu importe d'ailleurs l'origine de celles et ceux qui le font souffler. Et voila là, peut-être de quoi éveiller les consciences et aller de l'avant. Note de l'auteur : On soulignera aussi le fait, désormais lisible que les émotions de ce XXIème siècle ne durent pas. Avez-vous ainsi récemment entendu parler du Tibet. Non, il a été zappé, lui aussi.