MICROCOSME et MACROCOSME

Il est dit et écrit que :

L’homme est à l'image de l'univers céleste et terrestre.

Entre le « microcosme et le macrocosme », il occupe une place médiane : son âme est aux cieux, ses pieds sur terre.

Les recherches scientifiques ont généralement pour objectif de comprendre l'harmonie entre le ciel, la terre et l'homme. Pour cela, les savants doivent situer l'homme dans l'univers et comprendre cet univers, ses lois, son agencement, sa composition.
La seconde tâche des savants est de rétablir cette harmonie quand elle est altérée, grâce aux observations, expériences et calculs.

Entre le VIIIe et le XVe siècle, le monde arabe a occupé une place primordiale dans le progrès des sciences.

On présente habituellement le progrès des sciences du Moyen Âge de manière chronologique en attribuant au haut Moyen Âge l'apogée de la science arabe et au bas Moyen Âge la transmission et l'enrichissement du savoir arabe au monde occidental.

En fait, s’il on creuse un peu on trouve que la théorie selon laquelle tout se répond dans l'univers fait correspondre à la totalité (macrocosme) une infinité de « modèles réduits » (microcosmes) qui imitent d'une manière plus ou moins parfaite la richesse du cosmos. Ce thème est développé, selon des modes variés, dans les conceptions du monde qui estiment que « tout est dans tout ».

Très souvent, tout cela s'allie à un animisme radical qui exclut toute distinction entre l'ordre des choses et celui du vivant….