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Les « sept» ages de la vie . . . . . . . ! (06)

Publié le 25 septembre 2008 par Osmose

la maturité


'' Quelle que soit la place qu'il occupe, l'homme de quarante ans se sent généralement inquiet, accablé et ignoré. Il s'inquiète de sa santé. Il se Quarante ans marque, en principe, le début de ce qu'on appelle la maturité.
L'être entre alors dans la force de l'âge : il est en pleine possession de ses moyens. Mais c'est aussi le commencement du déclin. À quarante ans, on est au zenith de la vie. Comme le soleil est au plus fort entre midi et la fin du jour.


Pour la sagesse chinoise, c'est le commencement de la vieillesse - au sens de la plénitude.


Le passage de la quarantaine est généralement marqué par une crise. Chez les femmes, cette crise est souvent retardée jusqu'à l'époque de l'émancipation des enfants, leur départ de la maison, et le début de la ménopause.


C'est donc le soleil de midi. Le milieu de la vie. On s'engage alors sur l'autre versant. Le versant descendant.

Ce sont pourtant les années les plus productives, les plus fécondes de la vie qui commencent.


La quarantaine, c'est le moment des grandes décisions: si tu ne fais pas ce que tu crois que tu dois faire, tu perds ta vie... On éprouve à cette époque un sentiment d'urgence.


C'est aussi l'âge où l'être doit prendre un certain recul par rapport à lui-même et à son action.


Il lui est alors possible, la crise de la quarantaine passée, de bâtir en prenant appui sur l'acquis de l'âge adulte : au plan de l'être encore plus qu'au plan de l'avoir. Il peut alors s'occuper davantage des autres: de la société, de l'organisation de la chose publique - de la res publica.


Du point de vue de la pensée traditionnelle, c'est le début des études philosophiques. Cette idée revient souvent dans l'Enseignement: la nécessité d'avoir parcouru une bonne partie du chemin, de s'être occupé des siens, d'avoir bâti maison, d'être aussi parvenu à une certaine stabilité, pour alors consacrer plus de temps et d'énergie à l'étude, à la réflexion, au travail sur soi.
C'est l'âge où commence le véritable épanouissement de l'être.


Mais pour ceux qui ne parviennent pas à traverser victorieusement la crise de la quarantaine, les années qui suivent peuvent être misérables. La route paraît de plus en plus étroite. Les chances d'atteindre ses objectifs sont de plus en plus minces.
C'est, par exemple l'âge de l'alcoolisme; mais aussi de deux maux de plus en plus répandus de nos jours: l' '' activite '', qui est la drogue du faire et la '' télévisionnite '' qui est celle du laisser faire. On peut même souffrir des deux à la fois.


Le cheminement de la vie consiste en une progressive acceptation de soi et de la vie. La crise d'identité de la quarantaine est nécessaire; il est rare qu'on fasse la paix avec soi-même avant d'avoir traversé cette crise.


'
Parvenu à cet étape, il faut faire le point: s'interroger sur le sens de la vie, redéfinir ses valeurs personnelles - se réconcilier avec soi-même; mourir encore une fois à soi-même, pour renaître de ses cendres.
Tout est dans le processus de la transformation - de la mort et de la renaissance
à suivre


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