Dans la foulée des Mats Sundin et autres big names du sport qui jonglent et tergiversent (vous aimez ce mot? Pas mal, hein?) en se demandant s'ils vont accepter un nouveau contrat de plusieurs années, j'ai trouvé très rafraîchissante la lecture de cet article sur le site de Jobboom ou dans leur magazine distribué gratuitement pratiquement partout. Si comme moi vous gagnez bien votre vie à faire un boulot décent mais quand même pas si passionant et que vous auriez toujours voulu baigner constamment dans le sport, vous trouverez l'article pas mal intéressant.
D'un côté, vous réfléchirez à votre compte de banque et tous vos besoins matériels (auto, maison, voyage, vin, linge, etc...) et vous demanderez s'il aurait valu la peine de sacrifier tous vos trips matérialistes en échange de la passion du travail sportif. De mon côté, c'est clair que je ne pourrais plus revenir en arrière. N'empêche que l'idée de me lever le matin en me disant que je m'en vais enseigner le sport à des jeunes ou bosser dans mon trip sportif éternel est très invitante.
L'article insiste pas mal sur la précarité des travailleurs sportifs qui est contrebalancée par une bonne humeur permanente. Souvent, les travailleurs sportifs doivent d'ailleurs cumuler plusieurs emplois ou dépendre d'un conjoint qui gagne plus d'argent. L'exemple des cheerleader des Alouettes de Montréal qui gagnent en moyenne 70$ par match (environ 700$ par année, c'est scandaleux!) illustre bien la situation.
N'oublions pas qu'il n'y a pas seulement des passionnés du sport qui en bavent pour joindre les deux bouts. Il y en a d'autres qui se débrouillent pas mal point de vue conditions de vie. Pensez aux pros de golf, aux journalistes, aux médecins sportifs et aussi aux entrepreneurs visionnaires. C'est d'ailleurs dans ce dernier secteur que je vois beaucoup de potentiel pour ceux qui ont les couilles pour se lancer en affaires. Les opportunités sont là.
En terminant, je me permets de remercier tous ces passionnés du sport, peu rémunérés ou même bénévoles, qui permettent à tant de jeunes de s'amuser et compétitionner sainement.