Très contesté, le Président PS de la Région Rhône-Alpes a lancé sa campagne en déclarant officiellement sa candidature.
"Il a un mauvais bilan mais un tellement bon territoire" : c'est le constat qui émane même de ses plus proches collègues tout surpris d'avoir vu en 10 ans la Région Rhône-Alpes devenir un fief de la gauche.
La force de JJ Queyranne c'est l'UMP locale qui incarne "le PS sur le plan national puissance 10". Les divisions sont installées. Les querelles sont inexpugnables. Les anciens sont toujours là et parmi les nouveaux aucun ne s'impose. Bref, la droite en Rhône-Alpes rassemble tous les éléments pour être battue. Même l'Ain n'échappe plus désormais à ce climat qui a épargné la Savoie mais de si peu en mars 2008. Quant à l'Isère, au Rhône, à la Loire et à la Drôme ... s'engager aujourd'hui à l'UMP demande beaucoup de courage tant les contextes locaux paraissent sans issue.
Elle est bien loin la période des Noir, Carignon, Barnier, Millon, Mazeaud, Neuwirth, Boyon, Torre, Labaune, Dubanchet, Thiollière ... et autres barons locaux populaires.
Quant à la politique de Queyranne, elle a d'abord été prisonnière des amitiés politiques et engagée sur un nouveau Palais de la Région qui n'a pas fini de faire parler de son ... coût.
Sauf retournement des circonstances politiques nationales, la gauche devrait conserver cette Région sans difficulté.