(suite de ce qui était à suivre)
J'ai tellement de trucs en retard à faire que bientôt, on va me prendre pour ... --->
Du coup, je m'y colle aux aurores du samedi - c'est-à-dire à 9 heures et d'mie - pour terminer ce fameux billet sur les coulisses du Tarmac, dont le fumeux brouillon a intempestivement jailli ce matin sur mon blog, aux vraies aurores, celles-ci (genre 5 heures et demie, entre brouillard et chien et loup)
Bon, j'arrive encore à me traîner, j'ai juste les paupières qui tombent un peu, parce que même si je me suis couchée tard tôt tard ... euh, il faut bien aller se coucher tôt ou tard, sp'as ? j'ai eu la sagesse de préférer hier le tajine au couscous, qui était de rigueur en plein ramadan, bien sûr - d'ailleurs, celui-ci doit se terminer lundi ou mardi prochain : j'attends les pâtisseries orientales de pied ferme sur mon bureau, naméo ! - mais cessons ces digressions.
Hélas, hier soir, au Paris, ni Dom, ni Christine, ni Nadine, ni Benoît, ni Patrice, ni Arnaud, ni moi-même nous ne vîmes se joindre à nous Philippe Candeloro. Pourtant pas faute de l'avoir invité, tout de même !
Il y avait bien un spectacle, pourtant, sur la place de la République : un grand sportif apparemment, qui a parcouru à de multiples reprises, la place, en long et en large. Il faisait aussi des étirements dans les caisses de fleurs. Au bout d'au moins une demi-heure, il est parti avec son vélo. Nul doute qu'il s'agissait d'un triathlète : course, vélo ... et natation dans un grand verre de picrate, qu'on avait dû louper. Au triathlon, c'est toujours en premier, qu'on se trempe.
Bref, après ces exploits, on avait un petit creux, et c'était prévu de poursuivre au restau marocain,(<---) heureusement réservé par Nadine herself, qui nous a néanmoins lâchés pour des papillotes de poisson. On peut la comprendre. Mais pas l'excuser, tout de même.Et faut dire que le couscous était bien servi, après la salade marocaine, avant la crêpe - marocaine - ou les pâtisseries orientales. Un truc qui vous réchauffe de partout, même sans Sidi-Brahim !
Et pas cher avec ça.
Sinon, on a quand même réussi à dire des tas de bêtises sérieuses, et on a bien ri jusqu'à une heure indue, une fois encore. C'est la coutume du Castelblog. La vie nocturne reprenait ses droits dans la rue Grande quand nous sommes sortis. Le restaurateur, charmant, a dû pousser un "ouf" de soulagement, mais ça ne se voyait pas du tout. Il est aussi bon comédien que cuisinier. Je lui prédis un bel avenir.
Les agapes d'hier soir n'étaient cependant pas le sujet brûlant que je voulais aborder aujourd'hui ...
Je faisais pas plus tard que l'autre jour, ma maline pour avoir rencontré en personne, Philippe Candeloro... sa femme... ses comédiens... et même ses patins sans protège-lame.Il faut maintenant que je vous narre les coulisses de cet exploit, dont je me flatte, même si je n'ai pas eu d'autographe (trop timide, eh oui).
Car si j'ai accompagné les enfants du centre de loisirs de Touvent pour assister à cette répétition, ce n'est pas parce que je me suis fait passer pour une gamine de 11 ans, ni pour la maîtresse, c'est parce qu'en début de demaine, dans ma boîte mail, j'ai reçu ça :
Merci l'Office du Tourisme !!!Vous pensez bien que j'ai biché ! et surtout que j'ai ricané en pensant au débat qui court en ce moment sur la confusion entre blogueurs et journalistes, les seconds reprochant aux premiers de se monter la tête alors que, eux, ils sont des professionnels. Moi, je trouve qu'ils se prennent tous bien trop au sérieux, les uns comme les autres. Après tout, on est seulement là pour rigoler, n'est-ce pas ?
Et c'est d'ailleurs ce que j'ai fait.
Plus on est de fous, plus on rit, et il se trouve qu'on se presse, aux invitations presse (d'où l'origine du mot, sans doute).
Quand je suis arrivée au Tarmac, j'étais en retard. Eh oui, c'est ça les gens pas sérieux.
Je suis donc entrée dans un hall complètement VIDE. J'ai hardiment franchi le sas qui mène à la salle, et là, des gens circulaient dans tous les sens, sans même me calculer, comme disent les d'jeunz. Heureusement, y'avait un gentil monsieur sur la glace - j'ai appris par la suite qu'il s'appelait Boris, on le voit dans la vidéo essayer d'embrocher Candéloro - qui m'a indiqué, de l'ample geste du bras auquel on reconnaît les zartistes, qu'il avait vu un troupeau d'enfants, deux-trois minutes avant, à l'autre bout de la salle.Ne faisant ni une ni deux, j'ai entrepris de traverser les coulisses, entre les portants pleins de costumes, entre les fils électriques et les bouts de ferraille, au péril de ... mes souliers - n'exagérons rien.
Avant de venir, je me demandais : et si j'avais à lui poser une question, à Philippe, qu'est-ce que je lui demanderais ? Une personne bien intentionnée m'avait bien conseillé cette apostrophe, pertinente pour un spécialiste de la glace : "Alors, cône, ou bâtonnet ? "
Heureusement, ce sont les enfants du centre de loisirs qui m'ont épargné la corvée (et le ridicule) : leurs questions étaient parfaites. "A quel âge avez-vous commencé à patiner ? " - "Qu'est-ce que vous ferez quand vous ne pourrez plus faire ce métier ?"...A croire que les journalistes ont moins de concurrence à craindre des blogueurs que des enfants de 10 ans. ...
Mais là où on découvre quelle est la compétence décisive des VRAIS gens de la presse, c'est pour effectuer des prises de vues.
Lorsque nous étions dans la salle, que Philippe Candeloro s'exprimait avec chaleur et gentillesse devant les enfants, il était littéralement mitraillé. Des photographes munis d'impressionnants objectifs, à rendre jaloux les canons de Navarone, faisaient un peu honte à mon petit Lumix compact (qui n'a qu'un minuscule zoom par 10). Mais jamais ils ne sont venus me monter sur les pieds, les photographes, il faut leur rendre cette justice. Y'en a même des qui m'ont souri. Charitablement.
En revanche, il faut croire que l'angle que j'avais choisi pour mes prises de vue était fameux, parce que, quand la télé est arrivée, il s'est passé quelque chose de très amusant : le preneur de son et le caméraman sont venus se camper directement sur mes arpions (*ndla) Sans même me jeter un regard. Remarquez, ça m'arrangeait : je ne tenais pas à passer à la télé (surtout avec mon zoom ridicule ^^) mais tout de même.
J'ai toutes les preuves de ce sans-gêne en images. Forcément, après leur arrivée, je ne tenais plus dans mon objectif que des nuls nuques. Alors, j'ai fait avec ...
C'est beaux les vrais pro au travail, n'est-ce pas ? une minute de silence.
Ensuite, quand les édiles et les responsables sont arrivés, je suis partie sur la pointe des pieds, pour pas trop déranger. Je pense que j'ai réussi à passer inaperçue, sauf que de quelques enfants que je connaissais.D'ailleurs, personne ne m'a demandé qui j'étais.
Sans prétention aucune, donc, y'a des photos ICI ou Là...
...
Mais bon sang de bonsoir, il est déjà 10 h et demie ! Après un tel billet, vous comprendrez que dimanche, je fasse relâche ...
Et pour ceux qui iront, demain 15 heures, voir Candeloro, Boris, les violonistes et les autres : pensez aux moonboots, et bon spectacle !