camping.

Me revoilà après une connection internet déficiente et un week-end de trois jours à un des trois millions de campings en bordure du magnifique lac St-Jean.  Mémorable, notre séjour avec le chenapan et la princesse dans mes bagages.  Mes enfants se sont fait tout plein d’amis.  Ma fille un amoureux, mon fils trois ou quatre futures amoureuses.  Un abonnement de trois jours au  repos total.  Décrochage garanti, sauf les quelques débiles tonitruants qui jettent leurs mégots de cigarette au sol et qui écoutent leur musique alors que d’autres préfèrent le chant des oiseaux ou le rire des bambins.  Contre les débiles tonitruants, ma recette est la suivante :  les éviter en allant dans les parcs nationaux.  Pour l’instant, nous faisions un camping d’ESSAI.  Tente familliale immense comme ça (un peu contre nos principes.  Mais bon.  Un sacrifice à faire avec deux enfants) et deux enfants excités à l’idée de dormir à la belle étoile et de manger du sable dans le lac St-Jean.  L’eau était chaude (72 degrés).  Le vent frisquet et le soleil MAGIQUE. 

Au menu : vin rosé (un incontournable du camping), café le matin, œufs, pain rôti sur notre mini poêle, pâtes, etc etc etc.  J’adore décrocher ainsi de ma vie quotidienne, de me coucher avec le soleil et de me lever avec lui, au son des vagues du lac qui donnent envie de pisser notre vin et notre eau.  C’est pas très commode, mais j’appelle quand même le paradis.