Les conservateurs de la chancelière allemande Angela Merkel pansaient leurs plaies lundi après une défaite historique en Bavière où, à un an des législatives, les électeurs ont une nouvelle fois sanctionné les grands partis.”Débâcle”, “tremblement de terre”, “révolution en Bavière”: la presse allemande rivalisait de superlatifs pour décrire l’ampleur du recul enregistré par l’Union chrétienne-sociale (CSU) dans son fief bavarois. Avec 43% des voix, la CSU, parti frère de la CDU de la chancelière, a réalisé son plus mauvais score depuis des décennies, perdant 17 points de pourcentage en cinq ans.
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