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Un nom négatif, c'est vendeur ?

Publié le 29 septembre 2008 par Alex Cosmeo
Trouver le nom d'un produit est parfois une véritable épreuve : non seulement il faut que le nom soit porteur pour le projet, mais encore faut-il qu'il soit disponible (c'est-à-dire que personne ne l'ait déjà utilisé pour un produit similaire). Or, plus un nom est évidemment porteur, plus il y a de chances qu'il soit déjà pris. Le calvaire juridique commence...
Mais qu'est-ce qu'un nom porteur ? Dans l'univers de la beauté, j'entends souvent qu'il faut un nom mémorisable, international, cohérent avec le concept du produit et véhiculant des valeurs positives. Positif ne signifie pas exempt de transgression : la rebellion est aussi fortement valorisée, et des noms comme Insolence, Indecence, l'Interdit, Opium, l'Anarchiste ont chacun à leur époque choqué et tenté à la fois les consommateurs.
Mais qu'en est-il de noms ouvertement négatifs ? Là encore de bons exemples font mentir la règle. Poison (Dior), Egoïste (Chanel), et plus récemment Faux-Cul (Nickel) ou la marque de maquillage Urban Decay (= déchéance urbaine) ont dû soulever quelques discussions en interne ! ça ne les empêche pas de rencontrer, à petite ou grande échelle, leur public. Comme quoi, toute règle de marché connait ses exceptions.
Si vous avez d'autres noms du même ordre en tête, partagez-les avec nous dans les commentaires.

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