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Banana républic : les français sacrifient leur soins...et leur alimentation.

Publié le 30 septembre 2008 par Dagrouik

La France est encore la pays ou le système de soins est encore le plus efficace, mais pour combien de temps encore ? Et le sera-t-il longtemps si le nombre de bénéficiaire de la qualité optimale est en baisse ? Et que dire des conséquences sanitaires d'un sacrifice sur la qualité de l'alimentation? Alors ? La France va mieux depuis 2002 ?

C'est le résultat d'un sondage : Quatre Français sur dix ont sacrifié ou retardé un soin par manque d'argent, et craignent pour l'avenir de leurs enfants, pensent qu'à 1000 euros mensuel on est pauvre ( erreur, c'est 650€ )...  Cele fait déjà 6 ans que l'UMP a tranché dans les dépenses sociales, creusé le trou de la sécurité sociale avec une politique loufoque.

PARIS (AFP) — Près de quatre Français sur dix (39%) ont déjà renoncé à  un soin, ou l'ont retardé, en raison de son coût et 85% estiment que  leurs enfants ont plus de risques qu'eux de connaître un jour la  pauvreté, selon un sondage Ipsos pour le Secours populaire français publié jeudi.
L'achat de prothèses dentaires est le soin le plus souvent sacrifié ou  retardé (par 31% des personnes interrogées), suivi de l'achat de lunettes ou de lentilles de contact (29%), une consultation chez un spécialiste (24%), un dentiste (23%), un ophtalmologiste (19%), l'achat de médicaments (18%), des radios ou analyses en laboratoire (16%), une consultation chez un généraliste (14%), chez un psychiatre ou psychologue (11%).
Au total, précise Ipsos, "à l'analyse des résultats, il ressort que 39% des Français ont déjà retardé ou renoncé à au moins un soin en raison de son coût".
A cause de l'éloignement géographique, 9% des sondés ont déjà renoncé à une visite chez un généraliste (contre 88% qui n'y ont jamais renoncé) et 13% chez un spécialiste (contre 85%). Et 30% ont le sentiment de ne pas "avoir les moyens financiers pour disposer d'une alimentation saine et équilibrée" contre 7O% qui estiment en disposer.
Par ailleurs, 85% des sondés jugent plus élevés que pour leur génération les risques que leurs enfants "connaissent un jour une  situation de pauvreté" (55% "beaucoup plus" et 30% "plutôt plus") contre 11% d'un avis contraire (7% "un peu moins élevés" et 4%  "beaucoup moins élevés") et 2% qui les estiment "ni plus, ni moins élevés" (2% sans opinion).
Le seuil de revenu net mensuel en dessous duquel une personne seule peut être "considérée comme pauvre dans un pays comme la France" est estimée en moyenne à 1.006 euros par les personnes interrogées. 20% chiffrent ce seuil à moins de 800 euros, 17% entre 800 et 999 euros, 30% à 1.000 euros et 27% à plus de 1.000 euros (6% ne se prononcent pas).
Sondage réalisé par téléphone les 22 et 23 août auprès d'un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population âgée de  15 ans et plus, sélectionné selon la méthode des quotas.

Et qu'apprend-t-on aujourd'hui ? Qu'il y a de plus en plus d'obèses dans ce pays, avec des risques sanitaires et horreur pour les libéraux un sur-coût dans le budget de la sécurité sociale, cela représente 7% du budget. Soit bien plus que le fameux "trou" ....

L'INSEE nous apprend que le français devient fainéant et fait de moins en moins la cuisine, qu'il absorbe de plus en plus de produits transformés ou préparés. C'est le règne de la cuisine toute prête en 5 minutes au micro-ondes, avec adjonction de sel, de produits variés et équilibre nutritif souvent défaillant.

Depuis 1960, la part des dépenses consacrée à l’alimentation à domicile dans le budget de consommation des ménages a baissé de moitié, passant de 25 % à 12 % en 2006. La moitié de ces dépenses est constituée d’aliments que l’on peut consommer en dehors d’un repas (fromage, dessert, fruits, pain...). L’autre moitié est constituée d’aliments que l’on ne mange qu’au cours du repas, c’est-à-dire sous forme d’entrée et de plat principal. Au sein de ce sous-ensemble, la part des produits transformés à base de viande, de poisson et de légumes a plus que doublé pour atteindre 41 % en 2006, au détriment des produits demandant davantage de préparation personnelle. Le poisson, soutenu par ses produits préparés, s’est substitué en partie à la viande et aux œufs. Les légumes frais et les féculents ont été en partie remplacés par les produits préparés à base de légumes et de pommes de terre. Comparés aux autres ménages européens, les Français se distinguent par une préférence pour la viande. La part du budget alimentaire consacrée aux légumes et aux féculents y est parmi les moins importantes.

Inversement, il y'a un secteur de l'économie française qui se porte de mieux en mieux: celui de l'agro-alimentaire. Première industrie nationale avec 138 milliards d’euros de chiffre d’affaires, l’industrie alimentaire française se situe au premier rang européen et au second rang mondial, derrière les Etats-Unis.


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