D'abord, les bousculades pour avoir les meilleures places dans la salle omnisport transformée pour l'occasion, puis les longues minutes d'attente sur des strapontins ou des chaises pliantes en guise de sièges, la chaleur, le gars juste devant qui mesure 1,90M et qui se tient bien droit, et puis nos mini stars arrivent.
Maintenant c'est la sono qui grésille, les flashs qui crépitent, les applaudissements et les cris d'encouragement qui résonnent sans interruption au rythme des hésitations, des pas oubliés, des enchainements approximatifs, les chemises, cravattes, chapeaux recyclés en guise de costumes...
Bref. Voilà le souvenir que je garde de ces représentations, en France. Des trucs conçus avec amateurisme par des professeurs qui n'en ont rien à cirer parce qu'il n'y a pas d'autres enjeux que de faire sourire papi, mamie.
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Et bien en Islande, un show, c'est un show. La salle, c'est un vrai théâtre, avec des places numérotées, des sièges confortables, un système d'aération qui fonctionne, une sono adaptée, un éclairage de pro... et une présentatrice. Si. Comme pour une vraie émission de télévision. Elégante, souriante, elle a présenté rapidement chacun des spectacles qui allait suivre. Bon, j'admets que, pour nous autres français, l
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Voilà, c'était bien. Cela n'a duré qu'une petite heure, sans interminable attente, et nous avons même eu droit à la présence d'un chanteur islandais très célèbre ici pour clôturer le spectacle. Et puis, surtout, j'ai véritablement été impressionné par ma fille. C'était ça le plus important.