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The show must go on...

Publié le 28 avril 2008 par Vivreenislande @vivreenislande
Avouons-le franchement : d'une manière générale, le bonheur sincère, total, absolu d'admirer nos enfants sur une scène mis à part, les spectacles organisés par les patients professeurs de danse de nos chérubins créent rarement des vocations de chorégraphes chez les parents.
D'abord, les bousculades pour avoir les meilleures places dans la salle omnisport transformée pour l'occasion, puis les longues minutes d'attente sur des strapontins ou des chaises pliantes en guise de sièges, la chaleur, le gars juste devant qui mesure 1,90M et qui se tient bien droit, et puis nos mini stars arrivent.
Maintenant c'est la sono qui grésille, les flashs qui crépitent, les applaudissements et les cris d'encouragement qui résonnent sans interruption au rythme des hésit
ations, des pas oubliés, des enchainements approximatifs, les chemises, cravattes, chapeaux recyclés en guise de costumes...
Bref. Voilà le souvenir que je garde de ces représentations, en France. Des trucs conçus avec amateurisme par des professeurs qui n'en ont rien à cirer parce qu'il n'y a pas d'autres enjeux que de faire sourire papi, mamie.

Et bien en Islande, un show, c'est un show. La salle, c'est un vrai théâtre, avec des places numérotées, des sièges confortables, un système d'aération qui fonctionne, une sono adaptée, un éclairage de pro... et une présentatrice. Si. Comme pour une vraie émission de télévision. Elégante, souriante, elle a présenté rapidement chacun des spectacles qui allait suivre. Bon, j'admets que, pour nous autres français, les explications en islandais se sont avérées superflues. Ceci dit, cela dénote tout de même un autre état d'esprit : ici, c'est pas parce que t'as 7 ans qu'on te prend pas au sérieux. Et puis le spectacle a commencé. Ni Patrick Dupond, ni les ballets du Bolchoï, mais j'ai fini par admettre que les deux allers-retours par semaine pour emmener Garance à ses cours n'avaient pas été inutiles. Indéniablement ils avaient répété. Et la prof de danse avait travaillé sa "choré". Les enfants portaient des costumes identiques et à aucun moment je ne me suis dit "kess' que j'fous dans cette galère". Ça, je dois reconnaitre que c'est en y allant que je m'étais fait la réflexion.
Voilà, c'était bien. Cela n'a duré qu'une petite heure, sans interminable attente, et nous avons même eu droit à la présence d'un chanteur islandais très célèbre ici pour clôturer le spectacle. Et puis, surtout, j'ai véritablement été impressionné par ma fille. C'était ça le plus important.

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