Des experts [?] européens se sont réunis à Saint-Denis pour examiner la radicalisation islamique en prison, un phénomène constaté dans plusieurs pays de l'Union européenne. En France, ce problème concerne "plus d'une centaine" de détenus, a affirmé Michèle Alliot-Marie. Elle a présenté un "manuel, à destination de l'ensemble des personnels pénitentiaires" de l'UE, recensant "un certain nombre d'indicateurs" annonciateurs d'un début de radicalisation et proposant "des recommandations". Parmi les indicateurs :
- "ce qui peut être d'ordre extérieur, vestimentaire ou barbe qu'on laisse pousser",
- "d'autres, moins visibles, par exemple, le refus d'obéir à des ordres donnés par les personnels féminins"
Parmi les recommandations pour essayer d'interrompre le processus de radicalisation :
"ne pas avoir une attitude de rejet d'une religion, assurer la liberté religieuse".
Outre des spécialistes européens, participaient à ce séminaire des représentants de l'Algérie. Mais les Algériens sont-ils vraiment compétents pour nous aider, quand on sait ce qui se passe chez eux ?