Paris, octobre 2008
Julio Le Parc étudie à l'école des Beaux-Arts de Buenos Aires. En 1958, il obtient une bourse de recherche et s'installe à Paris où il étudie aux côtés de Vassarely et d'autres artistes.
Julio Le Parc envoyé par Alexandre de Nunez Histoire de lumière à la Galerie Léila Mordoch jusqu'au 25 octobre 2008
50 rue Mazarine - 75006 Paris
Rapidement, il abandonne les supports traditionnels pour se consacrer à un travail sur la lumière, le mouvement et la couleur qui aboutit à la création d'objets cinétiques. Dans les années 1960, il fonde avec d'autres artistes le " Groupe de Recherche d'Art Visuel " (GRAV). Dans leurs œuvres collectives, ils s'interrogent sur les thèmes de l'authenticité et de la créativité. Par la suite, il réalise lui-même ses premières installations où il met en scène des objets manipulables et des surfaces de verre qui permettent de modifier la vision du visiteur selon l'endroit où il se trouve. Le visiteur devient dès lors un élément actif dans la création.
En mai 1968, son militantisme au sein des ateliers populaires lui vaut d'être expulsé du territoire français. Cet exil ne dure que peu de temps grâce au grand mouvement de soutien d'artistes et d'intellectuels qui demandent son retour.
Julio Le Parc, "Lumiere en Vibration," installation, 1968