Magazine Humeur

Pourquoi la guerre est nécessaire : Pour le business ! Société viciée

Publié le 01 octobre 2008 par R-Sistons

Pourquoi la guerre est nécessaire : Pour le business ! Société viciée

Requin - et citoyen broyé !

Sommaire :

Editorial d'Eva :
La guerre est belle... pour les ennemis de l'humanité.

Mourir pour la Patrie ?  Une imposture !
Médias criminels.
Fondations de la société pourries.
Dénoncer le scandale de la guerre.

La guerre pour faire des affaires.
Les peuples sacrifiés au business;
Economie de guerre.


Mes amis

Parce que nous devons connaître le ressort profond des événements, parce que nous essayons tous de comprendre pourquoi il y a toujours des guerres, toujours des prétextes, de bonnes raisons pour déclencher les conflits, et plus que jamais aujourd'hui, à travers des guerres désormais préventives et permanentes, parce que nous avons envie de saisir les vraies raisons d'un état de guerre généralisé, en tous points du globe, je vous présente ce texte qui répond à de nombreuses questions.  Ce faisant, nous arrivons au coeur du Mal qui gangrène toutes nos sociétés. Mes amis, la guerre est nécessaire. Oui, elle est le moteur essentiel de la croissance, de la richesse de certaines nations et de certains individus, peu nombreux. Elle est nécessaire pour engraisser les requins occidentaux. Et les valets serviles de cet immense scandale, les Médias, font la propagande pour la guerre. Je cite à nouveau Benoît Duquesne, dont la récente émission Complément d'Enquête était annoncée sur FR2 avec ces mots : Mourir pour la patrie. Quelle imposture ! Je suggère qu'on retire à  Duquesne sa carte de presse, parce qu'il en est indigne. Il se sert de sa fonction au profit des industriels de la mort. Nos jeunes ne meurent jamais pour leur pays, mais pour le Charbon et l'Acier, pour le Pétrole, pour les multinationales. Leur vie est offerte en sacrifice vivant aux vampires de la Finance et de l'Industrie.

Imagine-t-on ce que cela signifie ? Ceci, par exemple. Mon professeur de Français préféré, Melle Anne le Chevallier, par fidélité à son fiancé, tué sur un champ de bataille, ne s'est jamais mariée. Elle a vécu seule, le coeur amputé de son amour. Privée d'un foyer, d'une vie de couple, de sa maternité. Privée de sa vie de femme, privée d'une vie normale.

Je présentais les informations à l'ORTF. Tous les matins devant mon micro à 5 heures. Un jour, j'ai envisagé d'interviewer la Présidente de l'association Internationale des Femmes pour la Paix. Le Rédacteur en Chef a opposé son veto. Censure ignorée des auditeurs. Démocratie piétinée - à l'insu de tous. Voilà les coulisses de l'information, son vrai visage. 

Des années plus tard, j'ai compris pourquoi. Les grands Médias sont aux mains des multinationales de l'armement. La première réforme nécessaire est de soustraire le secteur de l'information aux marchands de mort, aux industriels de l'armement : Parce qu'ils nous habituent à l'idée d'offrir notre vie à ceux qui vont la tuer, pour leur seul profit.

Mes amis, je ne suis pas une extrémiste, je ne suis pas une aventurière ou une dangereuse révolutionnaire, je suis simplement une citoyenne indignée par la main-mise des industriels de la mort sur l'information, sur les politiciens, sur la société, sur notre esprit, sur nos existences. Une femme qui aime la vie, et qui a de l'empathie pour ceux qui souffrent. Une militante attachée aux valeurs humanistes, de vie, de justice, de partage, de solidarité, de paix. Tout simplement. Révoltée par le fait que nos existences soient confisquées pour le seul profit d'une poignée de gens cupides et sans crupules.  Attachée au respect de la vie, moins à celle des embryons à peine conçus comme les fanatiques évangélistes américains, qu'à l'existence de mon prochain, quel qu'il soit - et dans ce mot, il y a "proche" : Alter-ego humain. Et mon combat, dans ce blog, est de plus en plus existentiel. Aujourd'hui, c'est d'abord la survie de l'espèce humaine qui doit nous mobiliser, la pérennisation de la civilisation. Car la barbarie militaro-financière est à nos portes, la barbarie qui soumet l'individu à l'Economie et pire encore au Capital, la barbarie qui sacrifie l'humain à l'Argent. 

Notre société est viciée à la base. Ses fondations sont aux mains d'une oligarchie de prédateurs, uniquement animés par le souci  du toujours plus, quel que soit le prix payé par tous. Ses fondations sont pourries. C'est pourquoi la maison s'effondre aujourd'hui. 

Et ce qui est pire encore, c'est que le meilleur moyen de faire des affaires, aujourd'hui, est d'investir dans la guerre. Tant pis pour nous. Sur France 2, au Journal de 20 heures, ce Ier octobre, on tape sur les Chinois, coupables d'avoir étouffé un scandale pendant les J.O. (qu'auraient fait les Occidentaux à leur place ?) , et sur les Russes, présentés comme les bourreaux de la Georgie, alors qu'ils n'ont fait que défendre leurs ressortissants attaqués. Voici désignés à notre vindicte, ceux qui doivent être nos futurs ennemis, avec les Musulmans, ceux contre lesquels, artificiellement, nous devrons mourir. Pour permettre aux milliardaires de s'enrichir davantage. C'est tout simplement abominable, intolérable, criminel.

La société d'aujourd'hui est basée sur une vaste imposture. 

Il est temps de dénoncer le scandale des guerres, présentées comme nécessaires alors qu'elles ne sont qu'un moyen pour les plus nantis de s'enrichir toujours plus, au mépris de la vie humaine, au mépris du respect de la vie, au mépris des lois internationales ou de celles de Dieu.

La dénonciation de la guerre doit être notre premier combat. Avec l'indépendance des Médias par rapport au Secteur militaro-financier.

A l'instant, FR2 annonce le programme d'Envoyé Spécial.  Au menu, le nouveau visage de la contrefaçon. Et l'histoire d'un mec qui fait revivre Coluche.

Cette émission est une contrefaçon. Comme celles de Calvi, de Duquesne, et de tant d'autres. Destinée à nous distraire, à nous manipuler, à nous détourner des problèmes essentiels. Scandaleux ! Moi je vous ramène au réel.

D'autant que la guerre du Moyen Orient accapare les moyens financiers, avant d'engloutir nos économies et bientôt nos vies, quand elle s'étendra partout, tandis que les patrons des grands médias et des actionnaires se frotteront les mains.

Pour comprendre les vraies raisons des événements, des guerres, des malheurs qui s'abattent sur l'humanité, je vous invite à lire l'article que j'ai sélectionné pour vous. Il éclaire l'Actualité. Et il nous invite à refuser l'intolérable. Comme moi dans ce blog. Parce que chaque vie est précieuse, parce que la civilisation doit triompher de la barbarie, parce que nos enfants et les générations futures ne doivent pas voir leur vie confisquée, détruite, broyée, par une oligarchie apatride et abjecte.

Votre Eva

TAGS : Secteur militaro-financier, guerres, Moyen Orient, FR2, médias, Duquesne, Complément d'Enquête, Calvi, Georgie, Russes, Chinois, Occidentaux, Envoyé Spécial, J.O., Civilisation, Barbarie, ORTF, information, armement, Pétrole, Charbon Acier, Coluche,  contrefaçon


La guerre pour les Affaires
Les peuples sacrifiés au business
Economie de guerre


Pourquoi la guerre est nécessaire : Pour le business ! Société viciée

Effondrement financier global

.

La folle course mondiale pour s’approprier la richesse par la « manipulation financière » est la force motrice derrière cette crise. l

La guerre est la source du tourbillon économique et de la dévastation sociale.« La guerre, c’est bon pour les affaires » ; Les puissants groupes financiers qui manipulent de façon quotidienne les valeurs boursières, les marchés de la monnaie et ceux des matières premières font aussi la promotion de la poursuite de la guerre et de son escalade au Moyen-Orient. La crise financière est liée à la structure des investissements publics états-unienne dans l’économie de guerre par le moyen des impôts, au lieu des programmes sociaux. « Plus largement, ceci soulève également l’enjeu du rôle du trésor et du système monétaire états-uniens, dans le financement incessant du complexe militaro-industriel et de la guerre du Moyen-Orient aux dépends des secteurs le l’activité économique civile".

L’économie civile états-unienne est en crise étant donné que les ressources de la nation, incluant les impôts, sont détournés pour financer une guerre au Moyen-Orient qui coûtent plusieurs milliards de dollars


(Première partie)

par Michel Chossudovsky

Mondialisation.ca, Le 30 septembre 2008


Sanglant lundi, 15 septembre 2008. La moyenne industrielle du Dow Jones (DJIA selon le sigle anglais) a perdu 504 points (4.4%), sa plus grosse chute depuis le 17 Septembre 2001, depuis que les activités commerciales ont repris après les attaques du 11 septembre.

La glissade financière a continué inexorablement, menant jusqu’à une diminution de 800 points du Dow Jones en moins d’une semaine. Les marchés boursiers sont interconnectés « sur tous les fuseaux horaires » à travers l’instantanéité les liens instantanés que permet l’Internet. La volatilité des transactions de Wall-Street se répand donc immédiatement sur les marchés boursiers asiatiques et européens et de là rapidement sur le système financier tout entier.



 


La plus sérieuse crise financière depuis le « crash » de Wall Street en 1929

Replacé dans son contexte global, et tenant compte de l’instabilité généré par la spéculation, les implications de cette crise sont de très grande envergure.

La crise, cependant, n’a pas encore d’aucune façon atteint son apogée. Elle a le pouvoir de disloquer les fondations même du système monétaire international. Les répercussions sur la vie des gens vivant en Amérique et tout autour du monde sont dramatiques.

La crise n’est pas limitée à l’effondrement des marchés financiers. L’économie réelle aux niveaux national et international, ses institutions, ses structures de production sont aussi en danger.

Quand les valeurs de la Bourse s’effondrent, les épargnes des ménages de toute une vie sont érodées, ainsi que les fonds de pension.

L’effondrement financier, inévitablement se répercute sur les marchés de consommation, le marché de l’habitation, et plus largement, sur le processus d’investissement des biens et services.

La guerre et la crise économique

Ce qui est le plus significatif dans cette plongée des valeurs boursières se produit de manière combinée à une aventure militaire majeure. La crise financière globale est intimement liée à la guerre.

La spirale du budget de défense se répercute sur les secteurs civils de l’activité économique. L’économie de guerre a un rapport direct sur les politiques monétaires et fiscales. Les dépenses militaires dépassent les 500 milliards de dollars. En outre, 70 milliards supplémentaires sont destinés « à couvrir les coûts de la guerre dans les premiers mois de la nouvelle administration. La combinaison de ces montants représente le plus niveau des dépenses militaires depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, (ajustée aux coûts de l’inflation) . (Csmonitor.com, 6 février 2008)

« La guerre, c’est bon pour les affaires » ; Les puissants groupes financiers qui manipulent de façon quotidienne les valeurs boursières, les marchés de la monnaie et ceux des matières premières font aussi la promotion de la poursuite de la guerre et de son escalade au Moyen-Orient. La crise financière est liée à la structure des investissements publics états-unienne dans l’économie de guerre par le moyen des impôts, au lieu des programmes sociaux. « Plus largement, ceci soulève également l’enjeu du rôle du trésor et du système monétaire états-uniens, dans le financement incessant du complexe militaro-industriel et de la guerre du Moyen-Orient aux dépends des secteurs le l’activité économique civile. » (Voir Michel Chossudowsky, The Democrats endorse the « Global War on Terrorism » : Obama « goes after » (Les démocrates endossent la « guerre mondiale au terrorisme » : Obama « pourchasse » Osama.Osams), Mondialisation/Global Reserach, publié en anglais le 29 août et  en français le 4 septembre 2008)

La guerre est génératrice de profits et est financée à travers l’expansion mondiale massive de la dette publique. Guerre et globalisation vont main dans la main. Wall Street, les compagnies pétrolières, et les contrats militaires ont des intérêts concurrents qui se chevauchent également. Les compagnies pétrolières sont derrière la poussée spéculative des prix du pétrole brut sur le marché londonien de l’énergie.

En conséquence, et résultant de l’agenda militaire, l’économie civile états-unienne est en crise étant donné que les ressources de la nation, incluant les impôts, sont détournés pour financer une guerre au Moyen-Orient qui coûtent plusieurs milliards de dollars.

L’assaut spéculatif

La folle course mondiale pour s’approprier la richesse par la « manipulation financière » est la force motrice derrière cette crise. C’est la source du tourbillon économique et de la dévastation sociale.

Quelles en sont les causes sous-jacentes ? Un milieu financier totalement déréglementé et caractérisé par un intensif commerce spéculatif.

L’histoire de la déréglementation remonte au commencement de l’administration Reagan.

Dans le sillage de l’effondrement du marché boursier de 1987, le trésor états-unien fut avisé par Wall Street de ne pas s’immiscer dans les marchés financiers. Libre de l’empiètement gouvernemental, les bourses de New-York et de Chicago, furent invitées à établir leurs propres procédures réglementaires.

L’autorité pour réglementer les marchés boursiers ne reposait plus désormais sur l’État mais sur les directives du marché financier au service directement des intérêts des spéculateurs institutionnels.

La crise de Wall Street fait partie du processus de la guerre financière.

Depuis la crise de 1987, s’est déployée une nouvelle ère d’intense rivalité financière.

La déréglementation financière aux États-Unis a créé un environnement qui favorise une concentration sans précédent du pouvoir financier global.

Ce à quoi nous faisons face est un affrontement majeur entre conglomérats financiers en concurrence les uns avec les autres.

L’effondrement financier est intimement relié à la croissance incontrôlée d’opérations fortement spéculatives.

Les fonds de placement à risque.

Les fonds de placement à risque jouent un rôle crucial dans le processus de restructuration. Ces transactions spéculatives (la panoplie des produits dérivés, des options, des contrats à terme, des fonds d’investissement liés à des indices du marché, etc) souvent transigées à travers les fonds de placement à risque éclipsent le fonctionnement des transactions des marchés boursiers et leur relation à l’activité économique réelle.

Les fonds de placement à risque sont des fonds d’investissement privés, lesquels gèrent des regroupements de fonds ou fonds mutuels de riches investisseurs. Bien qu’ils soient souvent liés à des institutions financières majeures, ils sont totalement déréglementés. Ils fonctionnent avec un large bassin de capital monétaire, lequel est utilisé pour entreprendre des transactions fortement spéculatives.

Ventes à découvert

Un effondrement du marché boursier peut être une opération hautement profitable. A partir de connaissances et d’informations privilégiées un effondrement dans les valeurs boursières constitue ( à travers des ventes à découvert) l’opportunité d’un lucratif mouvement d’argent pour une catégorie sélecte de puissants spéculateurs capables de manipuler le marché dans la direction appropriée et au temps opportun.

Il y a des indications d’une conspiration soigneusement orchestrée pour déclencher un effondrement de plusieurs institutions financières majeures et ce par une totale manipulation.

Les « ventes à découvert » aussi bien que la diffusion de fausses rumeurs furent utilisés comme stratégie pour déclencher l’effondrement d’actions ciblées sur Wall Street incluant Lehman, Morgan Stanley et Goldman Sachs.

« Les vendeurs à découvert aspirent à profiter des baisses d’action, habituellement en empruntant une valeur, la vendant et la rachetant après que son prix a diminué. Dans les abusives ventes à découvert, le vendeur n’emprunte pas l’action et échoue à la délivrer à l’acheteur.

Quelques marchés participants disent que des vendeurs à découvert abusifs ont contribué à la chute de compagnies telles que Lehman Brothers en les obligeant à baisser les prix partagés.

Mercredi dernier, John Mack, le directeur général de Morgan Stanley, a dit aux employés, dans un memo interne : Qu’est-ce qu’il arrive ici ? C’est très clair pour moi, -nous sommes dans le milieu d’un marché contrôlé par la peur et les rumeurs, et les vendeurs à découvert sont en train de faire baisser nos actions.» (Financial Times, 17 septembre 2008)

« Les autorités régulatrices ont reconnu que l’effondrement de Bear Stearns en mars dernier fut attribué aux ventes à découvert. « Les autorités régulatrices ont examiné une combinaison de ventes à découvert et de fausse rumeurs comme étant partie du problème. » (Wall Street Journal, le 18 septembre 2008)

Merrill Lynch est acheté, Lehman Brothers est poussé vers la banqueroute. Ce ne sont pas des coïncidences fortuites. C’est le résultat de manipulation par de puissantes et compétitives institutions financières, utilisant des opérations hautement spéculatives pour atteindre leur objectif qui consiste soit dans un déplacement ou l’acquisition du contrôle sur l’institution financière rivale.

Le présent effondrement financier n’a rien à voir avec les forces du marché : il est caractérisé par la guerre financière entre les spéculateurs institutionnels compétitifs.

Le marché du pétrole brut

Le commerce hautement spéculatif a poussé le prix du pétrole brut à des niveaux excessifs, atteignant un sommet en juillet 2008. Un point tournant fut atteint. La tendance du commerce spéculatif s’est rapidement renversée, menant à une plongée dramatique des prix du pétrole brut. (Voir la charte ci-dessous).

Ces institutions financières et/ou les investisseurs capables de manipuler le mouvement des prix du pétrole brut, ayant des connaissances antérieures et l’habileté pour déterminer le laps de temps de la montée spéculative et son effondrement subséquent, purent récolter de gros montants de profits durant le mouvement ascendant et descendant des prix du pétrole brut.

« Le mouvement des prix globaux sur les marchés commerciaux de New-York de Chicago n’a aucun rapport avec les coûts pour produire le pétrole brut. La spirale du prix du pétrole brut n’est pas le résultat d’un manque de pétrole. Il est estimé que le coût d’un baril de pétrole au Moyen-Orient ne dépasse pas $15. Le coût d’un baril de pétrole extrait des sables bitumineux de l’Alberta, au Canada, est de l’ordre de $30. » ( Pour plus de détails voir, Michel Chossudovsky, The Global Crisis : Food, Water and Fuel. Three Fundamental Necessities of Life in Jeopardy, Global Reserach, 5 juin 2008)


Pourquoi la guerre est nécessaire : Pour le business ! Société viciée


La restructuration de l’économie globale

Cette crise économique est la conséquence d’un processus de restructuration macroéconomique et financière qui a commencé au début des années 1980. C’est le résultat d’une structure politique : la réforme du commerce et du secteur financier sous l’Organisation mondiale du commerce, sans nommer l’imposition des réformes macroéconomiques mortifères du Fond Monétaire International, communément nommés : les programmes d’ajustement structurel. Cette restructuration a comme conséquence l’appauvrissement d’importants secteurs de la population mondiale.

La crise de la dette au début des années 1980 a déclenché une vague de fusions corporatives, achat d’actions et des banqueroutes. Ces changements à leur tour ont pavé la voie à la consolidation d’une nouvelle génération de financiers groupés autour de grandes banques marchandes, d’investisseurs institutionnels, de sociétés de courtage d’actions, d’importantes compagnies d’assurances, etc. Dans ce processus, les fonctions des banques commerciales se sont unis à celles des banques d’investissement et des courtiers d’action menant à la consolidation d’une poignée de conglomérats financier global

L’utilisation déréglementée d’instruments spéculatifs complexes a fourni à Wall Street les moyens d’étendre son empire financier global. Le motif principal de ce processus ne consiste pas dans la surveillance du marché boursier en soi. Il vise plutôt à contrôler les marchés lucratifs à travers des instruments spéculatifs : —produits dérivés, options, futures, fonds de placement à risque, etc.—où la possibilité de manipulation et de commerce interne est beaucoup plus grand.

La domination financière de Wall Street fut complétée à travers son contrôle institutionnel des canaux du commerce spéculatif. Ce contrôle lui fournit aussi, comme dans le cas de la crise asiatique, la base pour affaiblir le rôle des banques centrales, prenant ainsi contrôle des rennes de la politique monétaire, des marchés boursiers et des marchés de change. En 1997, pour la crise Asiatique seulement, plus de $100 milliards furent confisqués en quelques mois des voûtes des banques centrales d’Asie. Des assauts spéculatifs similaires furent ainsi réalisés en Russie en 1998 et au Brésil en 1999.

Ces événements furent suivis par des bulles spectaculaires et l’éclatement des actions de dot.com quand l’indice composé du NASDAQ a atteint un somment à plus de 5,000 en Mars 2000 et s’effondra par la suite, déclenchant un mouvement de vente de panique. (voir le graphique)



La suite de l’article la semaine prochaine.


Article original en anglais, Global Financial Meltdown, publié le 18 septembre 2008.

Traduction de l’anglais, Françoise Breault,
Presse gauche


Articles de Michel Chossudovsky publiés par Mondialisation.ca


http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10394


Vous avez aussi des articles sur les médias et la guerre, dans mon blog  contre la désinformation
R-sistons à l'actualité
http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/

et des articles pour la COMMUNION des individus au lieu de la guerre, sur l'autre blog :
R-sistons au choc de civilisations
http://eva-communion-civilisations.over-blog.com/


Crise financière en France :

Le crédit hypothécaire, par S. Royal

Nous sommes fort aise d’entendre Nicolas Sarkozy déclarer, à l’ouverture de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York : « Nous devons nous interroger sur nos responsabilités. Aujourd’hui, des millions de gens à travers le monde ont peur pour leurs économies, pour leur appartement, pour l’épargne qu’ils ont mise dans les banques.
Notre devoir est de leur apporter des réponses claires. Qui est responsable du désastre ? Que ceux qui sont responsables soient sanctionnés et rendent des comptes et que nous, chefs d’Etat, assumions nos responsabilités ».


La réponse est toute trouvée : l’un des responsables est Nicolas Sarkozy, qui fut ministre de l’
Economie et des Finances de mars à novembre 2004. Il n’a rien fait pour réguler les banques et les marchés financiers et a fui ses responsabilités après 9 mois d’exercice.


Ca ne s’arrête pas là. Pendant la campagne présidentielle 2007
, Nicolas Sarkozy proposait d’importer en France ce qui a causé la chute de l’économie mondiale : des crédits hypothécaires pour les personnes à revenus modestes.


« Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages (...).
Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.


Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuant, comme les intérimaires et de nombreux indépendants.
 ».


Aux Etats-Unis, tout allait bien tant que le marché immobilier était élevé mais, ce fut la catastrophe lorsqu’il a baissé et l’on connaît la suite de l’histoire.


Dans son récent discours de Toulon, Sarkozy a-t-il fait son mea culpa ? Pas du tout. A-t-il l’intention « d’assumer ses responsabilités » ? On peut en douter. Il s’en est fallu de peu, si la crise n’avait pas éclaté très rapidement, que nombre de nos concitoyens se fussent fait piéger.


Fini l’argent fiduciaire,
bienvenue dans l’ère du crédit !

La dette des USA est de 8 000 000 000 000 de dollars et il n’y a que 650 000 000 000 dollars en circulation alors comment espèrent-t-ils rembourser la dette ?? Il ne compte pas rembourser la dette! A la place ils vont éradiquer l’argent physique pour introduire un nouveau système financier basé sur le vent, sur le crédit! Tout cela sera géré par les technologies RFID, puces électroniques.

L’élite Européenne va laissé couler le dollar pour l’amener au même niveau que le pesos et ainsi les USA vont devenir le nouveau Guatemala. Un pays ou les travailleurs ne couteront rien du tout pour les PDG Européens! Il y a énormément plus d’informations sur le sujet, mais ce qui se passe est ultra grave pour les USA.
Vidéo
http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23279653.html

Francs-Maçons et Sénat

Habituellement dirigé par un élu socialiste membre du GO, ce réseau discret aura donc à sa tête un élu UMP, membre de la Grande loge nationale française, obédience déiste aimant recruter des hommes de pouvoir. Du jamais-vu, de mémoire de maçon!

Mais il est très loin, le temps où la puissante fraternelle faisait et défaisait les lois de la République. Elle demeure néanmoins une amicale de complicités et un lieu de débats, sur la laïcité ou les tests ADN, la bioéthique ou la gestation pour autrui.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/au-senat-les-freres-menent-ils-le-bal_568502.html
http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23240564.html 

Crise financière, ou agonie du capitalisme ?
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2209
Le système est en chute libre
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2206
Crise financière : Punir les coupables, chiche !
http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23239921.html
Le but des USA : Destabiliser l'Europe, et même la détruire !
http://bridge.over-blog.org/article-23328133.html

Eva : On vole un oeuf, on va en taule; on vole un boeuf, on vous déroule le tapis rouge.  Ca suffit, l'Injustice ! Les gros coupables doivent répondre de leurs actes. Plus que les petits délinquants ! Et Justice doit être faite dans l'affaire du fils Sarkozy ! Le Palais de l'Injustice mérite bien le nom que je lui donne...


C O M M E N T A I R E S  : I C I


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


R-Sistons 837 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines