Quand la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches font bande à part !
Des chiffres publiés sur les taux de chômage régionaux démontrent que la Capitale-Nationale et la Chaudière-Appalaches se démarquent de la moyenne québécoise.
La Belle province affiche dans son ensemble un taux de chômage de 7,7 %. Pourtant, la Vieille Capitale a vu, du début à la fin de l'été, son taux de chômage passer de 4,7 à 4,1 %. Dans la région de la Chaudière-Appalaches, les chiffres sont également impressionnants. Malgré des pertes d'emploi dans le secteur manufacturier, la région a enregistré, à l'aube de la période automnale, un taux de chômage de 3,7 %, soit une chute de 0,2 % comparitivement à deux mois plus tôt.
Du point de vue des chercheurs d'emploi, ces données sont très encourageantes. Notamment, les secteurs des services professionnels, scientifiques et techniques connaissent une forte hausse d'emploi. Mais en ce qui concerne les entreprises, le faible taux de chomâge peut-il s'avèrer inquiétant ? Le fait est que la baisse de relève potentielle aux divers postes à combler donne déjà du fil à retordre à nombreux employeurs. La marge de manoeuvre des employeurs à la recherche de candidats était-elle de plus en plus mince au fur et à mesure que chute le taux de chômage ?
Dans une nouvelle publiée sur le site de Radio-Canada, en septembre dernier, on nuance les faibles taux de chômage enregistrés dans les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches. On explique que, pendant la saison estivale, « les gens se trouvent des emplois moins rémunérés et moins stables dans le domaine de la construction ou encore des services. Les personnes qui perdent leur emploi dans les usines se cherchent souvent deux ou trois petits emplois dans le secteur tertiaire. » L'explication est très intéressante, mais il ne faudrait également pas perdre de vue la vigueur économique que connaissent ces deux régions. Tout compte fait, ces chiffres mériteront d'être revisités un peu plus tard cette saison...