Le grand sage Emmanuel Kant (*) a bien vu que, même si les animaux n'ont
pas à être respectés comme des personnes, ce serait déchoir de la dignité humaine que de les traiter avec cruauté.
On n'a pas besoin d'aimer les animaux pour les respecter et donc n'en faire usage qu'en cas de stricte nécessité vitale.
Je mentirais en disant que j'éprouve de l'amour pour l'agneau dont je viens de manger le gigot. Mais ce serait un crime de lui infliger la moindre souffrance par pure cruauté.
Il me semble aussi contestable de transformer des animaux en jouets ou en décorations vivantes ! L'animal domestique n'est respecté que dans la mesure où on ne pouvait pas faire autrement que le
laisser vivre (ou mourir) en liberté.
J'ai aimé le propos d'un biologiste qui avait dit, je crois à propos de l'ours : "les animaux ne demandent pas qu'on les aime, ils demandent qu'on leur foute la paix". On peut donc aimer les
hommes et respecter le droit des animaux à vivre en paix (ou plutôt dans leur sauvagerie) dans leur milieu naturel.
Quant à enfermer un animal dans un appartement après l'avoir châtré cela est manifestement autant de l'irrespect que de la cruauté.’
Avoir un animal près de soi, ok !
Mais avoir un animal avec soi connote avec le fait d’avoir un enfant près de soi. C’est un choix, mais on choisi d’avoir un animal, on doit l’aimer et le respecter…ce n’est pas un
jouet.
En ce cas, il est hors de question, comme on le constate malheureusement, même chez des gens dit « bien » d’attacher leur chien à un piquet ou à un rail d’autoroute au départ des
vacances…berkkk !
Hé oui, cela existe même chez des personnes qui disent aimer les animaux.
Aimer c’est un comportement tout autre ! Comprend qui veut, comprends qui peut !
(*)