Paris, octobre 2008
Federica Matta est née à Paris d'un père chilien et d'une mère américaine. Depuis l'enfance, elle n'a jamais cessé de peindre. Son père, le peintre surréaliste Roberto Matta lui transmet l'amour du dessin et de la peinture.
Federica Matta
envoyé par Alexandre de Nunez
Tohu Bohu à la Galerie Samy Kinge
54 rue de Verneuil - 75007 Paris
jusqu'au 22 octobre 2008
retrouvez le site de Federica Matta.
L'œuvre de Federica Matta témoigne de ses nombreux voyages à travers le monde. Ses tableaux sont comme des rêves d'enfants, ils révèlent l'exubérance des couleurs et des paysages d'Amérique latine. Ses racines américaines débordent dans ses tableaux : dragons d'un rouge flamboyant, oiseaux de paradis et irruptions volcaniques, fleurs étoilées et sirènes décrochant la lune. Ses dessins sont des carnets de voyage aux allures de parcours initiatique…
Dans les camps des Kiowas, ces Indiens des Grandes Plaines d'Amérique qu'on appelle le Peuple du Cheval, on raconte cette histoire depuis très, très longtemps, depuis la nuit des temps et même avant, depuis le temps où les chiens parlaient. Et toujours, en tous temps, c'est Grand-mère Araignée qui raconte l'histoire.
N. Scott Momaday, grand écrivain amérindien, est le premier à exprimer la tradition orale du peuple des Kiowas à travers une écriture romanesque. Professeur à l'université de l'Arizona, il est également peintre et dramaturge. Il est l'auteur de La Maison de l'aube (« Nuage rouge », Rocher, 1993 ; « Folio », Gallimard, 1996), prix Pulitzer en 1969 ; Le Chemin de la montagne de pluie (« Nuage rouge », Rocher, 1995 ; « Folio », Gallimard, 1997) ; L'Enfant des temps oubliés (« Nuage rouge », Rocher, 1997 ; « Folio », Gallimard, 1998) ; L'Homme fait de mots (« Nuage rouge », Rocher, 1998) ; Les Noms (« Nuage rouge », Rocher, 2001).
Au début des années quatre-vingt-dix, il crée The Buffalo Trust, association qui s'attache à protéger le patrimoine culturel des Indiens d'Amérique pour le leur restituer ; elle encourage le développement de programmes en partenariat avec des communautés indigènes à travers les États-Unis, et tout particulièrement ceux qui permettent aux jeunes Indiens de découvrir, de vivre et de s'approprier leur héritage afin de retrouver leur identité culturelle, collective comme individuelle.
Federica Matta dessine, peint, sculpte, écrit (Le Journal d'Ève, Seuil, 1998). Elle crée des lieux de rencontres, des aires de jeu et des espaces de paix...
À Santiago du Chili, la Plaza Brasil (22 sculptures-jeux), Tren-Tren-Kai-Kai (une aire de jeux mythologiques avec les Indiens mapuches du sud du Chili) ; à Saint-Nazaire, une sirène de huit mètres qui raconte son histoire aux habitants de la ville ; à Vitry-sur-Seine, une mosaïque sur le sol de la cité Balzac, La Rencontre de la lune et du soleil. Ou encore dans le métro de Lisbonne, au Portugal, dans la favella de Campo Grande à Rio de Janeiro, au Brésil, à Fukuoka, au Japon.
Chacun de ses travaux est un dialogue avec une ville et ses habitants.
Ici elle a rencontré N. Scott Momaday pour raconter avec lui le mythe fondateur des Indiens kiowas.
Le site des éditions du Seuil.