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Où est Valérie Damidot quand on a besoin d'elle ?

Publié le 02 octobre 2008 par Francisbf

Puréééée.

Il y a quelques jours encore, j'étais peinard, dans ma grande maison, sans trop de soucis ni d'obligations.

Puis, avant-hier mardi, j'ai reçu le déménagement de mes parents. Ils habitaient à Tunis une maison de 300 m², ils sont partis habiter en Algérie, et qui c'est qu'ils chargent de se taper d'accueillir cent-six colis plein de trucs indéfinissables, depuis l'espèce de lampadaire mou au service de fauteuils en rotin en passant par des tas de cartons de vaisselle ?

Ben ouais, c'est bibi.

Alors déjà que ça m'a forcé à faire du sport pour aller chercher les déménageurs qui s'étaient perdus entre Marseille et la maison que j'en ai encore des courbatures aux cuisses, ben maintenant, c'est quand même un peu le bordel dans la maison.

Bah oui, hein, on avait déjà deux canapés, une table basse, une grande table, un pouf, un coffre, une télé et un meuble à CD dans le salon, maintenant on a en plus un grand buffet, un fauteuil, une table basse géante, deux lampadaires, un espèce de meuble pour mettre un vase dessus, six meubles empilables pour empiler des trucs dedans, trois ou quatre tables " de coin " même si elles sont rondes, sans parler des huit cartons de vaisselle pleins de trucs sauf de vaisselle (enfin presque). Je cherche des assiettes à soupes et des plats à poisson pour remplir le buffet, je trouve des chats géants en poterie, une troisième théière, un pot à sucre, des baguettes, un club de golf numéro 7 et des sets de table en bois.

Je me sens un peu comme dans une caverne d'Ali Baba, remplie de plein de machins, sauf qu'ils sont pas intéressants.

Puis je dois maintenant descendre plein de vieux machins qui nous servaient de meubles, qui ont vécu leur vie et ont rejoint la cave où les attendaient tout un nouveau tas de cartons parce que tout rentrait quand même pas dans le salon. Y sont déjà descendus un meuble bas de deux mètres de long, une table roulante qui soutenait la télé, un coffre et une table basse, et deux bibliothèques en métal dont une me servait de meuble à fringues attendent dans la cour. J'ai pas envie de les descendre.

J'ai pas non plus envie de ranger mes fringues dans ma nouvelle commode. J'ai commencé, j'ai découvert plein de chemises que je ne me connaissais pas, et des pantalons qui ne me vont plus. J'ai abandonné et laissé trente kilos de tissu sur mon lit. J'ai aussi commencé à ranger les BD de mon ptit frère dans sa bibliothèque fraîchement montée, déplacé un bureau géant au fond de la pièce qui sert de bureau, après avoir péniblement déplacé deux étagère et un lit en morceaux.

Je ne sais pas si je vais tenir.

J'ai passé vingt minutes à jouer d'un pipeau découvert dans un tiroir du buffet, entre un portefeuille plein de vieilles cartes postales même pas propres à tenter un chantage et un peigne guyanais que j'avais offert à ma maman quand j'avais sept ans mais apparemment elle s'en fout.

Avant ça, le rangeage dans la commode de fringues était fortement ralenti par le Calvin et Hobbes posé sur le dessus de ladite commode. Lire en essayant de plier un T-shirt froissé, c'est pas évident.

Puis y'a internet qui m'éloigne de ces foutus cartons.

Puis le fait que ma cousine est pas là pour jouer à Valérie Damidot, et que je sais pas quoi faire du lit qui attend dans le petit bureau.

Je flippe.

Je crois qu'il ne me reste qu'à remonter dans ma chambre les cinq mètres cubes de papier à bulle mouillés qui traînent dans le jardin pour me servir d'antidépresseur.

Quoi qu'il en soit, je vous offre quand même en pâture une petite vue de mon salon. A la base, c'était pour mon popa, mais apparemment, comme mon blog est classé "à contenu sexuel", il peut pas voir les photos. Tant pis pour lui.

Où est Valérie Damidot quand on a besoin d'elle ?

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