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Vieillerie

Publié le 30 décembre 2007 par Anonyme
Roulant vaillamment sous la pluie battante pour aller chez mon premier (et certainement dernier) client de la journée, je me suis demandé d'où pouvait venir l'expression "mener une vie de bâton de chaise".
Bon, la réflexion ne m'est pas venue comme ça, c'est juste que Fersen l'utilise dans la chauve-souris :
En quoi un foutu bâton de bois peut il avoir une vie trépidante ? On s'asseoit, on s'adosse, et c'est tout. Même si toute chaise peut connaître son heure de gloire en étant de théâtre de toutes sortes d'activités, il n'en reste pas moins qu'elle est destinée à s'emmerder royalement (surtout quand il s'agit d'un trône, ha, ha, ha).
Après diverses hypothèses qui tournaient franchement au grivois sur la fin (comme c'est bizzare, c'est pourtant pas du tout mon genre, is it ?), j'ai pu être fixé en rentrant au QG, via une pitite recherche googleisante.
Etant atteint d'une flegmagite aiguë, je ne reformule pas et vous livre le texte tel que je l'ai trouvé sur Expressio (What else ?).
S'il est vrai que les chaises en bois sont en partie un assemblage de 'bâtons', pourquoi auraient-ils une vie trépidante à l'origine de l'expression ?
En réalité, il faut remonter dans le temps, à l'époque des chaises à porteurs () comportant deux grands bâtons latéraux servant à porter la chaise et son contenu humain.
Après, les avis divergent sur l'origine de l'expression.
Elle pouvait venir du fait que les bâtons étaient constamment manipulés, soulevés, posés, tirés pour dégager la porte de la chaise, remis en place...Ces bâtons avaient une existence très peu reposante, ce qui explique l'expression dans laquelle l'idée d' "activité excessive" a peu à peu fait place à l'idée de "vie désordonnée".
Mais elle pouvait aussi venir de la vie que menaient les porteurs, toujours en déplacement puis à attendre le retour du propriétaire de la chaise, de préférence dans les lieux de débauche (tripots, bordels...) dans lesquels ils transportaient leurs bâtons avec eux pour ne pas se les faire voler, la vie des bâtons étant alors assimilée à celle des porteurs.

Vous voilà moins cons, que vous-même il y a dix minutes. N'ayez crainte, vous restez mes inférieurs.

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