Magazine Asie

Voulez vous goûter à la tamarind ?

Publié le 06 octobre 2008 par Antoinehl

Au sortir d’un weekend pluvieux, dernier hoquet moussonneux on l’espère, Blogalore poursuit son but infatigable qu’est celui de vous faire découvrir toujours un peu plus d’Inde.

Aujourd’hui : la Tamarind.
Non, cher lecteur, il ne s’agit pas de la dernière danse bollywoodienne, ni d’une coutume étrange, mais d’un fruit.

En revenant dimanche d’une petite balade, au milieu de fruits de toutes sortes, mon œil s’est arrêté sur cette boite:

img_0541

- What is Tamarind ? ai-je demandé au “boss”, le patron des fruits qui règne sans partage sur Weellers road (du moins sur le trottoir droit. Il y a de l’autre coté, un autre marchand que je snobe par fidélité, une denrée indispensable ici pour être bien servi.)
Réponse de l’intéressé : “It is tamarind

Avec un flegme anglais qui me caractérise désormais, j’évite de faire remarquer que comme le Port Salut…
- And it is good ?
Réponse invariable de mon interlocuteur “Ah yes sir, very sweet, very sweet“.
Allons, satisfaisons ma curiosité, et par la même la vôtre, chers lecteurs, et dépensons la somme folle de 50 roupies.

A l’ouverture de la boite, aucune odeur particulière, et une petite dizaine de Tamarind, d’une forme qui rappelle… enfin… je vous laisse maitre de votre imagination.

tamarind2

Chaque enveloppe solide et assez fine, renferme le fruit, dont la texture et le gout noisette rappelle celui d’un marron glacé peu sucré.
Ce n’est pas très bon, mais intéressant.

Après quelques recherches sur Internet, il apparait que la Tamarind est principalement utilisée en épice, pour les chutney notamment.
L’arbre qui produit la Tamarind est très présent au Tamil Nadu et en Andhra Pradesh, les deux États voisins (respectivement à l’Est et au Sud) du Karnataka où Bangalore se trouve.
La Tamarind est utilisée dans les soins ayurvédiques dans le sud du pays.

En Guadeloupe, où il est utilisé dans des confitures, on la connait sous le nom de Tamarinier.
Une dernière petite information wikipédiesque, on retrouve des traces du Tamarinier en Grèce et en Égypte au 4e siècle avant J.C.

Voila cher lecteur, après entre autres les noix de cajou, et les mangues, un entraperçu des merveilles de l’Inde.

Mais qu’attendez vous ??


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