Voyage à Manali (1)

Je ne sais même pas comment commencer cet article tellement ce voyage était extraordinaire… C’était vraiment fou ! Le meilleur voyage depuis le début ! Des souvenirs déjà inoubliables !

Vous devez vous sentir un peu à l’écart, je me trompe ? Alors commençons par le commencement : Jeudi dernier, c’était l’anniversaire de Gandhi, et donc jour férié. N’ayant qu’une heure de cours le vendredi, j’ai décidé de partir mercredi soir pour un week-end prolongé (d’où le peu d’articles cette semaine…). Manali semblait être la destination tout indiquée pour ces quelques jours, premièrement à cause de son éloignement géographique (seize heures de bus) mais également à cause de l’hiver et de la neige qui rendront bientôt impossible son accès par voie terrestre.

Seize heures de bus… vous pensez bien qu’un peu de confort n’était pas de trop. Malheureusement, s’y prenant toujours trop tard, nous avons aboutit dans un bus local (comprenez : un briseur de coccyx et un creveur de tympan) au lieu du Deluxe escompté. Que dis-je, un bus ? Quatre bus locaux ! Tous pires les uns que les autres… Enfin, passons là-dessus. Finalement, on s’y habitue…

Une bourgade au milieu d’une vallée entourée de montagnes rocheuses. Au loin, des prairies verdoyantes précèdent les sommets enneigés. Les rayons du soleil de l’après-midi donnent au paysage des allures de carte postale. Seules quelques maisons isolées à flanc de montagne rappellent l’existence d’une autre forme de vie que les pinèdes et autres conifères. C’est entourée de cette immensité désertique que se trouve Manali, transition entre l’Inde telle que nous la connaissons et le Ladakh, foyer de l’Himalaya. Et au milieu de cette vallée aux abords magiques, coule une rivière…

Vendredi matin, notre objectif était de remonter le cours du torrent. Malheureusement pour nous, nous nous sommes trompés de côté ! Nous avons donc suivi un « non-chemin » parsemé de pierres et de végétation. Un peu du genre : expédition en Amazonie avec les machettes… Pour ma part, j’adore ça ! Sauter de pierres en pierres, escalader des rochers, ne pas savoir où l’on va, je trouve ça super ! Le problème avec ce genre de randonnée, c’est que tout d’un coup, il n’y a plus moyen d’avancer… il restait toujours la possibilité d’avancer dans la rivière mais l’eau était tellement froide que laisser son pied une minute dedans relevait déjà de l’exploit. C’est un peu à contrecœur que nous avons rebroussé chemin…

Le week-end ne fait que commencer et il est encore loin d’être fini ! Je vous recommande la vidéo de demain…

A bientôt pour de nouvelles aventures…