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En vrac et en séries - Semaine n°2 (28.09 - 05.10)

Publié le 05 octobre 2008 par Blabla-Series

Friday Night Lights (3.01) Touchdown ! Ca fait du bien !
Tami est devenue le headmaster du lycée, quelle femme d’ambition, elle m’éblouira toujours. Même quand elle s’énerve-badly contre Julie. Avec elle, c’est un peu les coulisses d’un lycée qu’on découvre, cette direction prise a beaucoup de potentiel.
Tyra change de coupe à chaque saison, bon, du moment qu’elle n’adopte pas la frange, je la boucle parce que Tyra bénéficie là d’une vraie storyline à son nom et je ne peux qu’être ravi pour cela.
La groupie qui sommeille en moi a envie de s’exclamer : Tim and Lyla are back together-wouhou mais je reste sobre parce que j’enchaîne mon post avec Privileged, ce serait trop.
L’avant dernière scène finale où l’on voyait Matt sur le banc et sa grand-mère soucieuse était déchirante, celle de l’après-match était renversante, toute la ville devant la rétro, du grand FNL, la série est donc encore capable de nous faire frissonner, aussi surtout grâce à Smash.
Le retour de la reine-mère des séries, les amis, simplement. On s’agenouille et on fait la révérence.

Privileged (1.01, 1.02 & 1.03) Le pilot remporte la palme de l’épisode le plus musical pourtant non-issu d’une série musicale. On est bien sur la CW, cela semble indiscutable : overdose de Mika, Lily Allen, Kate Nash. La série se sert également du côté de Rilo Kiley, Nelly McKay, Uh Huh Her et consacre ses credits à the Bird and the Bee et là, je crie fort au scandale. On ne touche pas à des artistes de cette envergure sans ma permission.
Privileged est une série bien écrite, mettant en scène une héroïne (une actrice fabuleuse, JoAnna Garcia) brillante, diplômée de littérature (sa thèse étant « L’imagerie phallique dans la littérature de Joyce » classe), la série se caractérise par son impertinence It's like watching Mary Poppins on crystal meth, une mise en scène rythmée, un jeu sobre de la part de ces deux starlettes bien plus douées que les uppers east siders, de l’humour efficace, des dialogues vachards et un ton dénué de morale.
Cela a beau parlé de riches héritières en fleur, de tenues urf Chanel, de plans machiavéliques, on est loin de la mièvrerie usée de Brothers & Sisters, des bons sentiments de Gossip Girl, de la série préfabriquée sans âme façon Private Practice ou Greek, Privileged assumant son côté paillettes et assurant niveau écriture et développements scénaristiques, la CW gagne là un bon point.
Je serai au rendez-vous chaque mardi, vas-y e-visiteur, SHOOT ME.

Fringe (3.04) Le duo Peter-Walter fait vraiment des étincelles, un peu d’humour pour pallier le sérieux papal mais si charismatique d’Olivia (je suis toute chose) est une idée qui fonctionne bien. Par contre, je ne comprends pas pourquoi c’est toujours Walter Bishop qui se retrouvé lié par ses anciennes recherches au cas surnaturel du jour, ça manque franchement de crédit. A moins que ce soit l’idée de JJ pour faire une série autour de personnages récurrents, peut-être, suis-je bête, que de coïncidences alors, JJ, t’es trop fort.

Dexter (3.01), le retour du serial killer prodigue. Retrouver l’ambiance calor de Miami, ses couleurs vives, sa galerie de personnages tous si appuyés était sans conteste un excellente chose. Un épisode qui débute doucement, met en place de nouveaux enjeux et de nouvelles histoires. Du côté de l’arc de saison, cela va être difficile de faire plus palpitant que la saison passée, mais Dexter est full of ressources, il y a de l’espoir.

Chuck (2.01) Ravi du retour à l’antenne de Chuck et sa bande d’espions, Chuck et sa bande de geeks de Buy More, Chuck et ses converses, Chuck et Sarah mais sans son costume de bavaroise, damnit. Un nouvel Intersect est crée, Chuck devient compromis, ça commence fort. Et avec Michael Clare Duncan, attention. C’est encore plus funky, dommage que cela se soit dénoué trop rapidement.

Dirty Sexy Money (2.01) Le soap Darling revient plus mélodramatique que jamais. J’aime toujours Karen plus que tout, son histoire devient de surcroît intrigante. La scène finale de l’épisode est apocalyptique, je me suis surpris à pousser des petits cris de stupeur et de surprise.

Gossip Girl (2.04). Un épisode bitchy des plus jubilatoires. La reine Serena grâce à la manipulation un peu trop élaborée de Chuck, reprend son trône, toute cette métaphore sur le pouvoir est un peu naze mais on se laisse enjoy-er. En tout cas, ça laisse présager une lutte acharnée entre les deux Queens. Blair va redevenir intéressante, can-feel-it.
Sinon, j’ai appris que Blake Lively s’était refait le nez. Curieux, je suis parti à la recherche de clichés « avant » et effectivement, c’était pas très glamorous tout ça. Mais rassure-toi Blake, je ne les posterai pas, j’ai juré de mon sang de sériephile fidèle à ses héroïnes.

Gossip Girl (2.05). On l’attendait cette fameuse confrontation entre les deux lionnes new yorkaises, finalement, c’est un maigre petit clash final qui s’est produit. Je n’aime guère lorsque la série use de bons sentiments et de happy endings à faire pleurer dans les chaumières, c’est un peu le cas ici. Jenny a fait une robe ridicule et évidemment, tout le monde l’adore. No kidding ?
Serena pose comme une pouffe condescendante (elle semble avoir oublié son premier nez à la Ashlee Simpson cette cruche), plus rien ne va dans le monde superficiel de la jeunesse de l’Upper East Side, je suis anéanti.

gossip girl 5.jpg

Desperate Housewives (5.01) Cinq ans après, aucune ride, aucun cheveu blanc, un simple changement de coiffure. Je tire mon chapeau à la grande créativité de Desperate Housewives qui après l’effet de surprise passé, retrouve son ton habituel et ses storylines conventionnelles. Dans le lot, se distingue cependant Gaby qui évolue de manière considérable, elle devient le personnage le plus intéressant de Fairview. Les histoires de Lynette, Eddie et Bree font redite, dommage aussi que Katherine devienne le sidekick de Bree, elle pourrait être bien plus. Le personnage de Susan s’assombrit, c’est également un bon point, pas sûr pour autant que Teri Hatcher soit capable de faire autre chose que la moue effarée.

True Blood (1.04) Je suis envoûté par True Blood, on est encore loin de la spiritualité de Six Feet Under mais la série a su créer un nouvel univers et une ambiance singulière. I’m a fan.

Ugly Betty (3.01) Il y a toujours deux parties dans Betty, la première partie : second degré, excentricités, punchlines et humour vachard, presque toujours efficace et une seconde partie, moraliste, balourde, bien plus maladroite qui déshonore l’univers léger de la série. Et cet épisode n’échappe pas à ce schéma. Néanmoins, l’épisode est plutôt bon, de nouvelles pistes scénaristiques s’ouvrent, Betty se débarrasse de ses prétendants-boulets, sa funky family est plus présente. Il ne restait plus qu’à imposer plus de Marc et d’Amanda pour que l’épisode frôle le très bon.

Heroes (3.03) Peter du futur est vraiment un gros plouc.
L’épisode était meilleur que les deux précédents. En partie grâce à la storyline de Sylar qui était pour le coup un rebondissement de taille, celle de Nikky/Tracy/Barbara/whatever, intrigante à souhait, et grâce aussi à celle de Claire et sa mère (la très chouette Jessalyn Gilsig depuis FNL) qui était une jolie démonstration. Par contre, dommage que le mètre cinquante et l’allure boudinée d’Hayden Pannetière rende Claire un peu ridiculous dans ses airs de féroce warrior qui veut buter du méchant.

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How i met your mother (3.02) Déjà un épisode raté, dénué d’humour ? La sitcom fait fort, elle aurait quand même pu attendre la midseason ou la fin des sweeps, au moins. Un épisode indigeste (le burger parfait ne comble pas la faim du sériephile insatiable), répétitif, assez creux. A oublier.

Californication (2.01) Un season premiere plutôt louable qui doit tout au charme légendaire de Natascha McElhone, fille de Meryl Streep dans mon esprit tordu. David Duchovny est égal à lui-même, son personnage aussi. Les relations virent au doux cliché, au drama facile mais c’est tout Californication : un léger manque de fond. Heureusement, il reste Karen et Marcy.

New Adventures of Old Christine (4.01) Julia Louis Dreyfus est un plaisir de tous les instants. Christine se marie. Avec Barb. Christine est full of surprises, c’est ce qui la rend attachante.

Secret Diary of a call Girl (2.03 & 2.04) Londres est en ébullition, ie Belle se la joue hautement sarcastique, le ton donné est volontairement caustique (la scène threesome avec Belle et Bambi « she looks ridiculous » était diablement jouissive).
La série gagne en profondeur, en émotion, en fils narratifs sans perdre en anecdotes piquantes, dimension initiale de la série, la conciliation est alors parfaite. Secret Diary of a Call Girl est un excellent divertissement, encore plus depuis qu’Hannah a perdu, à vue de nez, bien five pounds –sic. 

The Big Bang Theory (2.02) On peut dire que la storyline amoureuse entre Penny et Leonard a été fort bâclée, ok ça met à mal complètement la portée de ma critique (à venir e-foule), Penny is so dead to me ! Oui e-visiteur, quand je ne parle pas sérieux-pompeux sur ce blog, je parle funky-franglais, c’est une passion comme une autre.

Gary Unmarried (1.01) CBS et ses sitcoms traditionnelles, toute une thèse sériephile. Gary n’échappe pas à la règle : un concept affligeant de banalité, un ton peu percutant, des personnages conventionnels à la dinguerie habituelle, rien de révolutionnaire, beaucoup d’ennui pour pas grand-chose.

Worst Week (1.02) Déjà moins jouissif, cet épisode offre des gags peu recherchés (les deux oiseaux, le vase-vomi, le breastfeeding) mais dont l’effet catastrophe est quasi-immanquable. Kyle Bornheimer est particulièrement convaincant. 
The Ex List (1.01) Elizabeth Reaser a vraiment une grosse tête. Je suis sûr qu’enfant, sa première vraie phrase fut « Grosse tête veut poupée ». En tout cas, certain qu’elle ne plairait pas à Chandler Bing. Et qui lui pourtant semble apprécier Lorelai, ce qui est alors contradictoire -sic. Celui qui a tout saisi aura ma reconnaissance à vie. Tout ça pour dire que ce pilot était so lame. N’est pas Privileged, qui veut. (humour)

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News primordiales de la semaine

Le futur Project Runway est en stand-by, NBC veut la peau des frères Weinstein ou plutôt l’inverse.
Fringe a été confirmé pour une saison entière, je m’en réjouis.
Private Practice manque son entrée et c’est tant mieux, Pushing Daisies aussi et c’est une catastrophe.

Et pourquoi pas de la review-real-tv ?
Project Runway (5.12) la dernière étape avant la New York Fashion Week, personne n’a finalement été auf’d et pourtant Korto le méritait amplement, même Georgina Chapman n’a pas aimé. LeAnne mérite sa place en finale, c’est dit. Kenley est décidément haïe par tous, même si elle est carrément prétentieuse et méprisante, elle reste ma favorite parce qu’elle est la plus hype de tous et la plus funky à regarder, en plus elle écoute les Raveonettes.

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 Korto la camionneuse, LeAnne la douce et branchée et Kenley, über & bitch qui a tous mes suffrages.

En bref, cette semaine, il ne fallait pas louper : Friday Night Lights 3.01, Dirty Sexy Money 2.01, True Blood 1.04 et Dexter 3.01, juste pour le principe. Quant à vous, vos visionnages, vos avis ?


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