Contraint dans sa propre nature à n’avoir d’instinct, l’humain cherche immanquablement à combler ce manque de cohérence par des écoles de pensées qu’on appelle aussi doctrine.
Une doctrine peut se présenter sous différents aspect dont celle politique, sociale, éthique, philosophique, épistémologie et religieuse pour n’en nommer que quelques-un. Toutefois, afin d’éviter la lourdeur de cet article, nous ne nous pencherons que sur quelques conjonctures régissant les lignes de pensées; sondons nos convictions.
Une phase de l’évolutivité de l’humanité qui m’apparaît cruciale: L’endoctrinement par l’épistémologie pour compenser le vide existentiel laissé par la religion et sa Foi. Dans ce monde libéral où tout est permis sauf de se faire prendre, la cohue la plus pure régit la classe prolétaire afin d’enliser toute insurgeance à saveur patriotique fondée. Pour ne citer que le caporal Lortie, beaucoup trop de drame humain trouve racine dans le confinement des convictions qu’on nous impute. On légifère selon les intérêts privés et on se prétend au nom du peuple. Tête brûlé de notre passé politique, je ne perdrai pas un iota d’énergie à débattre d’un fait acquis. Tournons-nous plutôt vers un aspect de celui-ci que je tiens à mettre en lumière afin d’en dénoncer l’absurdité.
Selon la charte des droits et liberté, le droit à la religion et aux regroupements de concordances multiples dont celui de la spiritualité, sont sans préjudice donc légitime.
Pour mon amour de la langue, je décortiquerai l’étymologie (origine d’un mot) de la religion afin d’allumer quelques lanternes si ce n’est que la vôtre.
À priori une béquille intellectuelle scindant l’humain du reste de la création, on nous borne à croire aveuglément en quelconques principes imputés à travers les âges par divers chamans ou clair-voyants se disant prophètes. Une variante de beau à bon et on pourrait dire «Sois bon et tais-toi ». Là encore, il est possible de questionner sur ses doutes en haute sphère de connaissance de ses <<valeureux>> principes sauf qu’ils imputent en la Foi; ce qui justifierait l’incertitude… Un non sens? Belle roue de logique que voilà Cependant, elle reste niable…
Ces pratiquants bafouent nos principes qu’on se bât à défendre et à émanciper. Ils n’ont rien de politique derrière la caboche. Illuminé par des principes moraux factices les berçants vers une destinée soumise dans une terre de souffrance , on ne peut leurs léguer la gouvernance.
J’ai un goût amer de leurs principes… mais je ne veux pas non plus passer pour un raciste car ceux qui accepte de vivre selon nos principes, tout en conservant les richesses des leurs, c’est là que la cosmopolité devient intéressante.
En contre parti, l’épistémologie qui se veut la philosophie des sciences, fonde ses prétentions d’une manière vérifiable et quantifiable. Ce dernier, nous incluant dans la chaîne animale, expliquerait notre absence d’acquis à la naissance comme une conception prématurée. Imberbe, incapable d’obtenir une posture convenable ou d’assimiler rapidement ce qui nous entoure, cette étape du nourrisson oblige les géniteurs à se consacrer à l’avancement du poupon. Contraint dans un bagage d’expériences, les moeurs se perpétuent aussi bien dans le bon que dans le mauvais sens. De là, se fonde une certaine répugnance pour le libéralisme qui suppose l’autonomie stagnante plutôt que la construction des acquis.
Lorsqu’une personne emmagasine un lot de convictions et qu’il est régit ses actions, nous pouvons parler de religiosité. Celle-ci, lorsqu’implantée, aboutie la pluparts du temps en une secte. La nuance est mince ici, avec la philosophie si on se réfère au matérialisme en exemple. La seule distinction possible afin de différencier une secte d’une religion, c’est l’importance que l’état accorde à la doctrine véhiculée. Nous pouvons aussi parler de reconnaissance. Ce statut dessert la conjoncture morale intentée par nos décideurs afin d’avoir la majorité dans ses filets.
Bref, à regarder monsieur Harper déblatérer sur ses convictions naïve et vide de sens je me dois d’exprimer ma honte d’être représenté de la sorte. Sans désirer amener au bûcher toute ces têtes creuse, je veux révéler au monde qu’on ne peut laisser la doctrine religieuse au sein de la religion. Principalement lorsque celle-ci se targue d’être laïque en plus
Pour boucler, si on laisse la religion embourber les rouages de la politique ce n’est que pour rallier le plus de voix possible. Nous étions fier d’affirmer qu’on ouvrait les portes de notre système politique aux cultures, du calme je vous dis, car demain, si rien ne change, ce sera des guerres idéologiques religieuses qui terrassera notre pays quel qu’il sera. La croyance l’emporte encore aujourd’hui sur l’utopie politique et c’est le bien de l’espèce qui est mis en danger par quelques pantins voilés ou encore pire hassidique.
I.e. : Œil pour œil, dent pour dent.
Je ne crois pas qu’une personne dont la religion l’amène à penser que la femme est l’incarnation d’une vie antérieure mal dirigée, donc source du mal, puisse avancer la condition féminine dans l’essor actuel; pour ne prendre que ce modèle.
Simon Lavoie