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Soeur Lucie

Publié le 01 octobre 2008 par Mystique

thumbsrlucie.jpgSoeur Lucie, dernière survivante des trois petits bergers ayant rapporté les apparitions de la Vierge Marie à Fatima, est décédée dimanche 13 février 2005 à 17h25 heure locale, a annoncé l'agence de presse Lusa citant une source religieuse. Agée de 97 ans, elle vivait depuis 1948 au Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra où elle consacrait sa vie à la prière et à la contemplation. Née Lucia de Jesus dos Santos, elle aura survécu de longues années à Francisco et Jacinta Marto, ses deux petits cousins qui avaient vu la Vierge à partir du 13 mai 1917.

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Le Premier ministre portugais Pedro Santana Lopes a exprimé « tout son respect » pour la mémoire de Soeur Lucie, à la sortie d'un meeting électoral pour les législatives anticipées du 20 février à Guimaraes.

Son décès constitue selon lui un « moment impressionnant pour le Portugal et pour le monde, pour les catholiques et les non-catholiques parce qu'elle a eu elle aussi une vie impressionnante », a-t-il dit à la radio catholique Radio Renascença.

Le Parti social-démocrate (PSD, centre droit) présidé par M. Santana Lopes a décidé d'annuler toutes ses activités de campagne dimanche soir et lundi, tandis que le Parti Populaire (CDS/PP, droite) a décidé de s'abstenir de toute intervention politique au cours d'un dîner.

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Alors âgée de 8 ans, la mère de Lucie lui confia la garde du troupeau. Comme tous les enfants, elle avait des petits camarades de son âge avec qui jouer, et elle s'était choisit pour amie 3 autres fillettes : Teresa Matias, sa sœur Maria Rosa et Maria Justino. C'est en leur compagnie que Lucie bénéficiera par trois fois, de l'apparition de l'Ange.

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L'Apparition de 1915

Les trois fillettes avaient monté leurs troupeaux jusqu'à la cime de la colline où se trouvait un grand terrain planté d'arbres. Vers midi, elles mangèrent puis ensuite récitèrent le chapelet, comme il était coutume de le faire dans les campagnes portugaises de l'époque.

A peine ayant commencé leur récitation, les enfants virent comme suspendue en l'air au-dessus des arbres, une figure semblable à une statue de neige, que les rayons du soleil rendaient un peu transparentes. Tout en continuant le chapelet, les petites filles fixèrent les yeux sur cette figure, qui disparu dès qu'elles l'eurent terminé.

La nouvelle de cette première apparition se répandit au village, car les compagnes de Lucie la racontèrent aussitôt, mais personne n'y fit attention, disant que cela était des balivernes. Bien sur, les petites filles furent très réprimandées par leurs parents et même battues. Tout le village se moquait des fillettes.

Notons que les enfants ne dirent pas : « Nous avons vu un ange », mais : « Nous avons vu quelque chose » qu'elles ne savaient décrire, mais qui plus tard diront que « cette chose avait une forme humaine »

Cette « chose » donc, apparaîtra deux autres fois aux mêmes petits enfants ; mais quelle est la signification de telles apparitions si aucun message n'a été délivré aux fillettes ? Nous pouvons penser que Dieu voulait préparer Lucie aux Apparitions de la Très Sainte Vierge ; puisque des 3 enfants présents ici, c'est elle qui eut le privilège de voir Notre-Dame.

« Je suis l'Ange de la Paix »

Un an plus tard, au printemps 1916, l'Ange se manifesta de nouveau ; mais cette fois aux trois petits pastoureaux : Lucie, François et sa sœur Jacinthe ; ces deux derniers ayant eux aussi obtenu la permission de leurs parents pour garder leur troupeau. Dès lors, les 3 cousins étaient souvent réunis. Ce jour là, ils étaient monté sur le versant de la colline avec leurs brebis.

Jouant depuis un certain temps, voici qu'un vent assez fort secoua les arbres. Levant les yeux, les enfants virent au dessus des oliviers une chose d'une forme humaine s'approcher d'eux. Plus distinctement, cette fois on peut décrire que cette « chose » avait l'apparence d'un jeune garçon de 15 ans tout au plus, vêtu d'un blanc pur, que le soleil rendait transparent comme s'il était en cristal.

En arrivant près des trois enfants, l'Ange dit :

« Ne craignez pas !. Je suis l'Ange de la Paix. Priez pour moi ! »

Puis s'agenouillant à terre, il courba le front jusqu'au sol. Les enfants firent de même, et répétèrent les paroles qu'ils entendirent :

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Ce 13 octobre, malgré la pluie, la foule était au nombre de 50 000 à 60 000 personnes !. Certains étaient venu de très loin pour assister à l'Apparition promise. Parmi cette masse, des incroyants étaient eux aussi là, prêt à intervenir dans le cas où il ne se passerait pas le miracle annoncé par Notre-Dame, les mois précédents.

Pour la première fois, la mère de Lucie pensa au drame qui pourrait survenir si le miracle du Ciel ne se produirait pas !, tandis que les parents de François et de Jacinthe, eux, avaient une grande confiance sur les promesses de la Sainte Vierge ; quant aux enfants, ils ne se troublaient pas du tout devant une si imposante foule.

Pour réciter le chapelet la foule ferma les parapluies, bien qu'il pleuvait assez à cet instant, et, dans la boue, les fidèles s'agenouillèrent.

Il était déjà 13h30 et certains incroyants commençaient à exciter les gens à cause que le miracle était annoncé pour midi. Pourtant, la Sainte Vierge était à l'heure ! En effet, le gouvernement de l'époque, en pleine première guerre mondiale, avait imposé au pays une heure légale qui avançait de 90 minutes sur l'heure solaire ; mais le Ciel n'a que faire de l'heure des hommes !… à l'heure du soleil il était bien midi et, regardant du côté du Levant, la petite Lucie vit la lumière qui précède chaque Apparition ; et, en effet, Notre-Dame apparut du dessus du chêne-vert. S'adressant à Lucie, Elle lui dit :

« Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. »

Là encore, de nombreuses demandes de guérison étaient demandé à Notre-Dame.

« Les uns guérirons, les autres non, car il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés. Il faut cesser d'offenser davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé », dit Notre-Dame.

Pendant qu'Elle s'entretenait avec la petite voyante, la foule vit par trois fois se former autour du chêne une nuée, qui, ensuite, s'éleva dans l'air pour finalement disparaître.

La foule observant le miracle du soleil

Pendant que Notre-Dame s'élevait, le reflet de la lumière qui se dégageait d'Elle se projeta sur le soleil. C'est à ce moment qu'une bonne partie de la foule put contempler la danse du soleil : la pluie cessa soudainement et les nuages se dispersèrent brusquement, laissant apparaître un ciel clair. La foule put alors regarder directement le soleil sans risque de se brûler les yeux ni sans être aucunement incommodé. Il y avait un grand silence. L'astre se mit à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourna sur lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des gerbes de lumière de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il semblait s'approcher de la terre, au point que la foule s'en inquiéta. En effet, le soleil, conservant son mouvement rapide de rotation, paraissait brusquement se détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la foule. Ce fut un instant si terrible que plusieurs personnes s'évanouirent, mais finalement il s'arrêta au grand soulagement de tous.

À la stupéfaction générale, la foule put constater que leurs vêtements, trempés par la pluie quelques minutes auparavant, étaient complètement secs !. Cette danse du soleil put être observé jusqu'à plusieurs kilomètres de Fatima.

Pendant les dix minutes où la foule contemplait ce miracle cosmique, les trois petits voyants purent admirer, en plein ciel, trois tableaux successifs :

LA VISION DE LA SAINTE FAMILLE : À coté du soleil apparut saint Joseph avec l'Enfant-Jésus et Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant-Jésus semblait bénir le monde, avec des gestes qu'ils faisaient de la main, en forme de Croix.

LA VISION DE NOTRE-DAME DES DOULEURS : Après la première vision ci-dessus, les enfants virent Notre Seigneur Jésus-Christ et Notre-Dame des 7 Douleurs. Notre Seigneur semblait bénir le monde.

LA VISION DE NOTRE-DAME DU MONT-CARMEL : dans cette dernière vision, Notre-Dame apparut seule sous l'aspect de Notre-Dame du Carmel.

Ce fut la dernière fois que Notre-Dame apparut à la Cova da Iria, laissant les preuves irréfutables de Son existence. Bien sur, cet événement parut dans la presse.

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