Le siège du parlement européen est à Strasbourg : Il n'est lié à aucune pétition, ni pour ni contre Bruxelles.
Par Jacques DEHAIRE
« Strasbourg l'a encore échappé belle mardi », écrivent les DNA de ce matin en revenant sur l'examen de la pétition appuyée par 1,25 million de citoyens européens, qui demande l'établissement d'un siège unique du Parlement à Bruxelles.Une précision de taille, qui s'impose pour corriger la confusion ainsi faite : il ne s'agissait pas de voter pour ou contre la pétition. Mais n'accepter ou non d'examiner cette pétition et de la faire déboucher sur un débat. Nuance
Les commentaires faits hâtivement en confondant les oui à la pétition avec un vote anti-Strasbourg sont donc bien peu fondés. La logique du droit de pétition est une chose : on peut très bien (c'est cela la démocratie !) accepter une procédure sans adhérer au fond de l'affaire en question,. Prendre une pétition au sérieux est une autre chose: Accepter d'examiner un texte n'est en rien une obligation de l'adopter.
Donc pas de raccourci caricatural et faux. Il est même en l'occurrence injuste de parler d'un « lâchage » par les Français (« une fois de plus ! ») de Strasbourg en évoquant le non vote ou le vote d'approbation effectué par des euro-députés français