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Vodka-miel 3

Publié le 01 octobre 2008 par Sisi

Après en avoir re-high five au petit diable (et m'être lavée les mains), je me suis relancée dans le soirée en quête de vodka pour satisfaire mon côté diabolique. Pour comprendre la suite de cette histoire, il me faut souligner que mon dernier repas datait de plus de 10 heures puisqu'il était 22H et que j'avais déjeuné à midi pour la dernière fois.

Un garçon qu'un nommera Vodkaboy est sorti de la cuisine avec trois bouteilles de différentes vodkas dans une main tel un barman avisé. Dans l'autre main, il tenait des petits verres à shot. En deux temps trois mouvements, il nous servit un premier round avec de vodka nature... C'était de la bonne vodka qui se buvait comme un soda glacé sans bulle. Au deuxième round, il nous a servi de la vodka menthe, un véritable délice... Au troisième round, nous avons goûté la vodka miel, élixir pour les maux de gorge, les idées tristes et les gens trop calmes. Nous avons dansé, chanté, ri haut et fort les minutes qui ont suivi ce troisième shot.

Tout ce que vous lirez ici à partir de maintenant sur la soirée, m'a été raconté par mon copain qui se souvient de tout, tout le temps, quelques soient les circonstances. Mon cerveau a, quand a lui, switché off.

Moi Sisi, 29 ans, j'ai donc enchaîné les shots de vodka toute la soirée en étant persuadée des bienfaits de cet élixir pour ma gorge et mon bien-être. J'ai aussi fumé clopes sur clopes toute la soirée alors que je ne fume plus depuis 2005. J'ai soutenu, seule contre tous, que la vodka "annulait" l'effet de la clope puisqu'elle était un remède au mal de gorge. J'ai  tiré sur un pétard de weed directement venue de Jamaïque et dont les effets étaient carrément fatals (dixit un fumeur quotidien). J’ai parlé « vomi » avec une copine de copine que je ne connais pas bien. J’ai, bien sur, reparlé de skate en jurant sur ma mère que j’allais m’inscrire dès le lendemain à des cours particuliers. En partant de chez mes amis, j’ai mis beaucoup trop de temps pour descendre les 5 étages mais mon copain n’a pas perdu patience parce que lui aussi a beaucoup apprécié la vodka miel… Dans le taxi, j’ai parlé de skate au chauffeur qui visiblement était aussi saoul que moi (ça rassure). En arrivant chez moi je me suis étalée dans le canapé et je n’ai pas voulu me déshabiller. Le lendemain matin, je me suis réveillée avec un mal de crâne affreux, j’ai immédiatement été malade, j’ai voulu mourir et je me suis résignée à rester en vie dans l’espoir de manger des frites le midi.

Et bien vous savez quoi ? Je n’ai plus repensé à cette sale histoire de réponse négative de boulot depuis. Une bonne cuite de temps en temps, ça remet les idées en place. Non ?

Thanks to Vodkaboy.


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