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La banane chez ProNatura

Publié le 08 octobre 2008 par Thierry Roussillon

La banane
La banane vient d’Asie, où elle serait apparue dès le néolithique. Des textes anciens témoignent de son succès : Alexandre le Grand, de passage dans la vallée de l’Indus, rend hommage à la saveur de ce fruit. En 200 après J.-C., les bananeraies ont déjà conquis d’immenses territoires en Chine. Quelques siècles plus tard, les Arabes acclimatent cette plante sur les rivages méditerranéens, et acheminent ses fruits sur toutes les grandes routes commerciales, en particulier vers l’Afrique. Au début du XVe siècle, les navigateurs portugais découvrent dans les îles Canaries la plante inconnue des Européens. Au milieu de ce même siècle, les côtes de Guinée alimentent le Vieux Continent de cette denrée alors rarissime. À la fin du XVe siècle, le Nouveau Monde est à son tour gagné par l’expansion de la banane. Les conquistadors espagnols en importent dans leurs colonies. C’est en 1516 que le père Barlongua introduit à Saint-Domingue, Ile des Caraïbes alors nommée Hispaniola, des plants donnant un fruit baptisé banana.
La banane est, avec les agrumes, le fruit frais le plus échangé sur le marché international.
Sa consommation varie de 2 kg par habitant et par an en Chine à 250 kg en Afrique de l’Est, pour 7,5 kg en France.

Sa culture
Herbe tropicale géante pouvant mesurer jusqu’à quinze mètres, le bananier se développe à partir d’un bulbe (ou rhizome). Il lui faut un système d’irrigation efficace et un bon drainage. Après dix mois, le rhizome engendre une inflorescence, suivie, quelques jours plus tard, d’un bourgeon qui produira le régime de bananes. Pour pouvoir le récolter dans un délai de 11 à 13 semaines, période nécessaire à la formation des bananes, le planteur signale cette naissance par un fil de couleur. Un bananier donne un seul régime. À la récolte, le pied mère meurt, mais lui survivent des ramifications latérales (ou rejets) qu’il a préalablement émises, assurant la pérennité de la plante. Le régime est transporté (à dos d’hommes ou par câble) de la parcelle jusqu’à la station où il est séparé en « mains ». Une fois lavées pour les débarrasser de la poussière et autres particules accumulées durant la culture, elles sont coupées en « clusters », mains plus petites réunissant 5 à 7 doigts (ou bananes). Elles sont ensuite séchées, traitées avec un produit naturel pour favoriser la cicatrisation, puis disposées dans des caisses de 18,14 kg, poids réglementaire.
Sa consommation
Pour bien choisir : si on aime la banane craquante, la prendre verte, sinon lui préférer un fruit plus sucré, identifiable à sa robe jaune, voire « tigrée » (marquée de tâches noires).
Les avantages nutritionnels : indiquée dans les régimes hypocaloriques, la banane, riche en glucides, contient très peu de lipides. Si elle est deux fois plus calorique que l’orange, sa teneur en matière grasse et en cholestérol est très faible. Les nutritionnistes la conseillent pour les régimes sans sel. Riche en potassium, elle est en revanche assez pauvre en vitamine C, mais compense cette faiblesse par une forte concentration en protéines, magnésium, sélénium et fer. Les enfants, comme les personnes âgées, apprécient sa chair sans graines qui se digère facilement. Combinant sucres rapides et lents, elle apporte aux sportifs l’énergie durable dont ils ont besoin.
Pour la conserver : la banane, qui redoute le froid, doit être conservée à une température minimale de 12° pour ne pas « se griser » (noircissement intérieur). Il faut donc éviter le réfrigérateur.
Le saviez-vous ? Pour combattre la toux, une décoction de bananes très mûres dans de l’eau bouillante, se révèle particulièrement efficace.
La tribu des bananes
La Cavendish, de forme oblongue (plus long que large et arrondie aux deux extrémités), mesure en moyenne une vingtaine de centimètres. Elle a une chair légèrement farineuse , blanche et sucrée.
La Plantin : plus volumineuse, avec une peau plus verte et plus épaisse, est aussi plus longue (30 à 40 centimètres). Elle est essentiellement consommée comme légume, bouillie ou frite. son goût, légèrement acidulé rappelle celui de la patate douce.
La Frecinette, deux fois plus petite que la Cavendish, est appréciée bien mûre pour sa chair onctueuse.
Où trouver les bananes ProNatura ?
ProNatura commercialise ces trois variétés de bananes dans le réseau spécialisé bio français (Biocoop, Naturalia...)

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