Rentrée des classes : marre des listes de fournitures scolaires à rallonge !

Je tiens à signaler que Félix ne chausse pas du 40, que Zoé ne lit pas uniquement des Manga

et qu'en Zakary sommeille (façon de parler) souvent un grand champion de foot.

Rentrée des classes pour mes p'tits loups : mon p'tit dernier entre au CP ! (Snif, larme émue).et les trois se retrouveront cette année dans la même école ! CP, CE1 et CM2.

La chasse aux fournitures est bouclée depuis belle lurette. Les cartables et les trousses sont lavés. Les fournitures et les jogging étiquettés plutôt deux fois qu'une.

Alors KoiKignaKivapa ?

Y'a que j'estime que l'apprentissage de la gestion du matériel scolaire fait partie de ll'éducation des enfants et que j'en ai marre de m'en tapper tous les soirs l'inventaire et surtout de procéder au remplacement de tout ce qui manque "pour que mes enfants ne soient pas retardés dans leur apprentissage" (voir note en bas de la liste des fournitures scolaires du CP) !

Plusieurs fois l'année dernière, alors qu'il était en CP, mon p'tit n°2 est revenu avec des fournitures qui n'étaient pas les siennes dans sa trousse et avec des injonctions dans son cahier de correspondance pour le remplacement de fournitures parfois données le matin même en remplacement de ce qui manquait... Des discussions avec mes "collègues-mères de familles" ressort que la situation semble générale.

Alors où disparaissent toutes ces fournitures scolaires ? Ils les mangent ou quoi ???

Pourquoi les enseignants n'apprennent-ils aux enfants à respecter leur matériel ?

Cette absence d'éducation est tellement inscrite dans les moeurs scolaires qu'on nous demande dès la rentrée de fournir en plus des fournitures scolaires une réserve pour l'année ! A laquelle s'ajoutera de toute façon au fil des jours le remplacement des gommes, tailles-crayons, ciseaux, protèges-cahiers crayonnés ou troués et crayons divers...

D'ailleurs, à propos de ces pertes à répétition, évoquons donc celle des vêtements (qui devraient faire mon bonheur de commerçante tant qu'il ne s'agit pas de ceux de mes enfants, eh, eh).
Quand on donne un gilet et un bonnet, c'est qu'il va faire froid à la récré. Alors pourquoi pôpa, baby-sitter ou moi-même les retrouvons-nous souvent à la sortie de l'école accrochés au grillage, dans les jeux ou même parfois sur le toît de l'école au lieu du dos et de la tête de nos lousticks ? Quand on les retrouve...

Je voudrais aussi comprendre pourquoi on demande (avec intelligence) de quoi protéger les vêtements de mon n°2 en CE1 lors des activités d'arts plastiques et rien pour mon n°3 en CP ?
L'année dernière, n°2 est rentré deux fois de l'école avec un sweat dont les tâches ont résisté à la lessive et aux détachants. Et une fois avec un pantalon neuf tâché de goudron !!! (Oui, oui, vous avez bien lu : du goudron !). A mes questions, la maîtresse m'a répondu laconiquement "que je n'avais qu'à pas lui mettre de vêtements coûteux si ça posait problème " !

GGGgggrrrr ! Vais-je, moi qui prône l'intérêt d'avoir trois ou quatre tenues de belle qualité plutôt que dix merdouilles qui perdent formes et couleurs en trois lavage, devoir imaginer de me reconvertir en soldeuse de frusques made in china ? A quand le bleu de travail dans les écoles ???

Bref, je suis pour le retour des fondamentaux. Je ne parle pas de ceux de la réforme des programmes scolaires, ne mélangeons pas tout. Mais du respect des outils, des vêtements, d'un langage correct (je ne m'étendrai pas sur l'enrichissement du vocabulaire acquis durant les récrés dès le CP, c'est une autre histoire) et de soi-même... sans quoi il est difficile de'apprendre à respecter les autres.

J'aimerai bien connaître vos avis. N'hésitez pas à cliquer sur "Ajouter un commentaire", juste sous l'article...

La gratuité de l'enseignement

http://eduscol.education.fr/D0028/03_gratuite.htm

Un principe solidement établi

C'est en1881 que la gratuité de l'enseignement primaire (article L132-1 du Code de l'éducation) a été instituée. Une telle décision va de pair avec l'obligation scolaire pour tous les enfants âgés de 6 ans. Il s'agit de faciliter au maximum la fréquentation de l'école, dans le contexte d'une scolarisation massive, dans le respect de l'égalité de tous les usagers. Le champ de la gratuité est toutefois plus large que la durée de l'obligation scolaire : l'école maternelle, en effet, est gratuite au même titre que l'école élémentaire.

Le préambule de la Constitution de 1946 a érigé la gratuité de l'enseignement public en principe constitutionnel et la jurisprudence a condamné plusieurs fois les entorses qui lui étaient faites.

L'enseignement est gratuit

La gratuité concerne l'ensemble de la prestation d'enseignement dispensé à l'école. La scolarité ne peut donner lieu au versement de droits d'inscription à l'école. De même, aucune participation financière aux activités obligatoires d'enseignement ne peut être demandée aux familles.

Les activités d'enseignement obligatoires sont celles qui se déroulent pendant le temps scolaire et se situent dans le cadre des programmes scolaires, qu'elles aient lieu dans les locaux scolaires ou en dehors au cours d'une sortie. C'est le cas en particulier pour les séances de natation et les déplacements nécessités par l'éducation physique et sportive. La gratuité s'applique à l'accès aux lieux de pratique ainsi qu'aux transports.

Seules les activités facultatives peuvent donner lieu à une contribution financière des familles. C'est le cas des sorties scolaires qui dépassent les horaires ordinaires de la classe, en particulier les sorties scolaires avec nuitée(s). Si la participation d'un enfant à ce type de sortie reste toujours soumise à l'accord des personnes responsables, toutefois il faut faire en sorte que, dans la mesure du possible, tous les élèves de la classe puissent bénéficier de l'activité. Dans tous les cas, aucun enfant ne doit être écarté pour des raisons financières. C'est pourquoi des moyens doivent être recherchés pour supprimer ou alléger la charge financière que peut représenter la sortie pour l'ensemble des familles, ou pour celles qui rencontreraient des difficultés, avec l'aide de la municipalité, de la coopérative scolaire ou par les crédits que peut accorder l'inspecteur d'académie pour le financement de certains projets.

Les fournitures scolaires

Les fournitures scolaires individuelles, dans la mesure où il s'agit de matériels utilisés par un seul et même élève et qui restent à terme sa propriété, ne relèvent pas du principe de gratuité scolaire et restent à la charge des familles. En théorie, les manuels scolaires, en tant que fournitures scolaires individuelles, pourraient être acquis également par les parents d'élèves. Toutefois, la quasi totalité des communes met à la disposition des élèves des écoles publiques des manuels scolaires. Tout ou partie du petit matériel scolaire nécessaire à chaque élève, papeterie ou matériel d'écriture, peut également être fourni à l'initiative de la municipalité, bien que cette situation soit loin d'être généralisée. Les principes de choix des manuels scolaires ou des matériels pédagogiques font l'objet d'une consultation du conseil d'école.

En dehors de ce qui peut être fourni sur le budget municipal, la liste du matériel scolaire dont chaque élève doit être muni est établi et remis aux familles. Dans toute la mesure du possible, les prescriptions de fournitures scolaires doivent rester limitées, afin de ne pas grever le budget familial et de ne pas créer d'inégalités entre les élèves.

Plusieurs principes peuvent être suivis afin de limiter les demandes aux fournitures réellement nécessaires :

• établir la liste annuelle au niveau de l'école, sur proposition des enseignants et après consultation du conseil d'école avant la fin de l'année scolaire précédente, en évitant les disparités selon les classes ou les niveaux ;
• informer le plus tôt possible les familles de la liste annuelle de fournitures scolaires, en prévoyant éventuellement un étalement des achats dans l'année en fonction des besoins ;
• recommander aux familles d'éviter les achats superflus et communiquer aux élèves les principes rationnels d'un comportement de consommateur, dans le cadre d'une éducation à la consommation.

Lors de la présentation de la liste des fournitures scolaires, les élèves doivent être informés de la nécessité d'éviter l'achat de ions contraires aux conventions internationales.