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Résultats du challenge "la famille Zigouzis part en vacances"

Publié le 18 août 2008 par Misszigouzis @MissZigouzis

Ben je me suis bien amusée à lire vos réponses. Mais bon, j'avoue pour avoir déjà tenté de relever ce genre de défis sur d'autres blogs amis que je ne me suis pas toujours montrée très performante, hein ! Pourtant, j'avais bien fait en sorte qu'avec google vous puissiez trouver les bonnes réponses. Sauf pour la question de départage... Et là, ben personne n'a trouvé !

1 - Biscarosse, l'Orme qui se souvient (Ulmus campestris), (Landes)

Symbole de la ville de Biscarosse, dans les Landes, c'est un ancien Orme de Justice (Ulmus campestris), de huit mètres cinquante de tour, et qui aurait plus de six cents ans. Il a également une particularité qui lui est propre : chaque année, alors que le feuillage nouveau déploie un vert éclatant, une couronne de feuilles blanches apparaît: «l'Orme se souvient». On raconte, en effet, qu'à la fin de la guerre de Cent Ans, une jeune fille fut accusée à tort d'avoir fauté et dû subir le châtiment alors en cours : être exposée nue au pied de l'Arbre de Justice. Elle fut donc enchaînée au clou du vieil orme. Désespérée, en larmes, elle appuya sa tête sur la face rugueuse du tronc des réprouvés et sa douleur était si grande qu'elle en mourut. Depuis, là où la jeune fille avait posé sa tête, l'arbre fit éclore une couronne de feuilles blanches, blanches comme la pureté de cette jeune innocente. Bien sûr, ce phénomène peut être le fait d'une mauvaise alimentation en sève ou en chlorophylle, mais cette exception végétale se répète régulièrement et toujours à la même époque. Alors !

Visitez le site de ce passionné des arbres : magnifique !

2 - Bordeaux... et ses Canelés

Dames de l'Annonciade

La légende veut que les canelés soient nés lors du débarquement des bateaux de farine sur les quais de Bordeaux. Mais plus vraisemblablement, le canelé aurait été inventé au XVIIIe siècle par les religieuses du couvent des Annonciades, à Bordeaux, aujourd’hui couvent de la Miséricorde sous le nom de canelas ou canelons. Ces premiers canelas ne ressemblent pas encore aux canelés : ce sont de petits gâteaux de pâte très mince roulée autour d'une tige de canne et frits au saindoux.

Lors du récent réaménagement de ce couvent, une campagne de fouilles archéologiques a été menée. Parmi les nombreux objets récupérés et datant de la période moderne aucun ne ressemblait à un moule à cannelé. De plus, on a gardé la trace des réparations des batteries de cuisine, et on ne trouve nulle trace d'un quelconque moule à cannelé. On peut donc mettre en doute cette filiation.

De fait le petit gâteau est complètement lié à l'histoire de Bordeaux et du vin, en effet une étape importante dans la vinification est appelée collage. Elle consiste à filtrer le vin en cuve avec traditionnellement du blanc d'œuf monté en neige. Ce procédé couteux était encore utilisé par bon nombre de châteaux et cette étape voyait tout le personnel des châteaux casser des œufs et séparer les blancs des jaunes qui étaient données aux petites sœurs des pauvres lesquelles auraient confectionné le gâteau.

Les canauliers de Bordeaux

À Limoges on connaît la canole, une spécialité consistant en un pain fait avec de la farine et des jaunes d'œuf. Il est possible que ce soit le même produit que l'on vend à Bordeaux depuis le XVIIe siècle sous le nom de canaule, que l'on trouve aussi écrit canaulé ou canaulet. On en consomme de telle quantité que des artisans se sont spécialisés dans sa seule fabrication, ils portent le nom de canauliers. Ces artisans deviennent assez puissants pour s'organiser en corporation et se doter de statuts qu'enregistre le Parlement de Bordeaux en 1663. Les statuts de la corporation définissent très précisément ce qu'ils sont autorisés à confectionner. Ainsi ils peuvent faire du pain-béni, des canaules, des retortillons et des échaudés, mais ils leur est impossible d'utiliser de la pâte mixtionnée, c'est-à-dire dans la composition de laquelle entre du lait et du sucre, ingrédients réservés aux pâtissiers dont la corporation s'émouvait de la concurrence des canauliers.

S’ensuit une guerre entre les canauliers et les pâtissiers sur l’utilisation de la pâte mixtionnée. Un arrêt du Conseil d'État rendu à Versailles le 3 mars 1755 consacre la victoire des canauliers sur les pâtissiers.

La corporation des canauliers prospère alors au point qu'un édit de 1767 limite à huit le nombre des maîtrises autorisées pour la ville. Il règlemente aussi plus sévèrement l'accès à la profession.

Mais ce nombre de maîtres canauliers ne fut jamais respecté. Et en 1785 on ne comptait pas moins de trente-neuf canauliers à Bordeaux, dont dix étaient installés dans le seul faubourg Saint-Seurin. La Révolution supprime toutes les corporations mais pas la profession de canaulier, les annuaires continuent cependant à signaler les boutiques des canauliers et boulangers en pain-béni, même en pleine Terreur.

Ces canaules ou canoles sont-elles les ancêtres de nos cannelés modernes, que certains orthographient d'ailleurs canelés ou encore canelets ? Cela semble vraisemblable pour l’étymologie. En revanche aucun texte, inventaire de boutique, ou archives de la corporation, ne font allusion aux moules et encore moins à la forme des moules dans lesquels étaient cuites ces canaules.


Pour l'historique des ingrédients, ce gâteau est directement issu de l'activité portuaire de Bordeaux.

La vanille et le sucre de canne arrivent par bateau des îles lointaines.

Le jaune d'oeuf est un sous-produit de l'activité viticole du quartier des chartrons : le vin était collé au blanc d'oeuf, pour être clarifié avant expédition.

L'éclipse du XIXe siècle et l'explosion du XXe siècle

Durant le XIXe siècle les canauliers disparaissent de la liste des artisans bordelais.

Dans le premier quart du XXe siècle le cannelé réapparaît, même s'il est difficile de dater avec précision son retour. Un pâtissier inconnu remet à la mode l’antique recette des canauliers. Il l'améliore en ajoutant à sa pâte du rhum et de la vanille. Il est vraisemblable que sa forme actuelle vienne de la vague homophonie avec le mot cannelure.

L'appellation moderne de canelé est tardive et mystérieuse. Le Guide gourmand de la France de Gault et Millau de 1970 ne la mentionne pas. Ce n'est qu'en 1985 qu'une confrérie du cannelé de Bordeaux est créée et supprime le deuxième « n » du nom afin de mieux affirmer son identité. L’appellation canelé devient une marque collective, déposée à l'Institut national de la propriété industrielle par la Confrérie. Le canelé rencontre un grand succès et dix ans après le dépôt de l'appellation, on compte 800 fabricants en Aquitaine et 600 en Gironde. En 1992 la consommation de canelés en Gironde est évaluée à 4,5 millions d'unités.

Du bon usage du canelé

Le canelé est consommé au petit-déjeuner, au goûter et en dessert. Décliné sous de nombreuses formes (format lunch, Canelé d'Or parfumé à la vanille, format bouchée…) son usage se diversifie. Il est notamment apprécié lors de dégustations de vins liquoreux.

Les canelés traditionnels sont généralement vendus par six ou dix.

Il vaut mieux servir le petit canelé dans les cocktails, le moyen dans les thés et le grand en guise de dessert à la fin d'un repas. La boisson importe peu, le canelé s’accommodant aussi bien avec le champagne que le thé et toutes sortes de vins.

Il est léger et pratique à transporter en raison de sa solidité. En cas de chute durant le trajet, il se déforme peu et un léger remodelage lui rend son aspect initial.

Les plus gourmands et moins bien élevés, dévorent les petits canelés par paire. Il est mal vu de manger les grands canelés à l'aide d'un couvert, néanmoins lorsqu'ils sont servis en dessert cela est encore le meilleur moyen de ne pas s'enduire les doigts de caramel.

3 - Une journée chez Disney !!!


Sans commentaire. J'y suis déjà allée en reportage dans une vie antérieure. C'est rigolo mais c'est tellement chiant de faire la queue toute la journée pour deux minutes de bonheur à chaque fois...
Dans la joie et la bonne humeur quand même, en agitant à fond ses neurones pour que les p'tits Zigouzis attendent sans trop s'énerver...


Question de départage : une palette graphique !

Et je dois dire à ma grande honte que mes lousticks s'en sortent bien plus facilement que moi ! A ma décharge : j'aurai peut-être l'occasion de me concentrer une heure dessus après la rentrée des classes...

Alors, qui a gagné ???? Huumm ?

Eh ben c'est le sieur Boo Guy ! Qui est donc invité à venir prendre un pot. Et ce Boo Guy là, je vous en reparlerai de toute façon car il fabrique de très très belles choses qu'il est question de vous faire découvrir à l'occasion du Marché de Noël des Vinaigriers.
Mais m'sieur Boody, je vous transmets tout de même les vexations de mes loulous "N'importe quoi, Adibou c pour les bébés" ! Fô dire qu'ils manient depuis belle lurette toutes les souris 
reliées à un Mac ou à un PC (pour les non reliées, mes fils sont encore un peu jeunes).


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