Magazine Science & vie

Matière, antimatière et Nobel de physique

Publié le 08 octobre 2008 par Benjamin Tolman
applaudissements Agrandir l'image

Le prix Nobel de physique 2008 a été décerné hier, mardi 7 octobre, à l'Américain Yoichiro Nambu et aux Japonais Makoto Kobayashi et Toshihide Maskawa. Tous trois voient leurs travaux sur l'origine et les mécanismes de la brisure spontanée de symétrie en physique subatomique  récompensés.

Une milliseconde. C'est le temps qu'il aura fallu après le Big Bang pour que matière et antimatière s'annulent réciproquement, à l'exception d'une fraction de matière, présente en excédent. C'est cette rupture de la symétrie qui a permis à notre univers de prendre naissance, il y a environ 13,7 milliards d'années.

Aujourd'hui la matière domine notre univers, ne laissant à l'antimatière que peu de place. Pourquoi ? La théorie du boson de Higgs, une particule élémentaire ayant permis aux autres particules d'obtenir une masse, est aujourd'hui privilégiée même si cet hypothétique intermédiaire n'a encore jamais pu être observé.

Le LHC pourra peut-être bientôt permettre de lever le voile sur l'existence du boson de Higgs, aidant ainsi les physiciens à appréhender encore un peu plus le principe de symétrie brisée, déjà enrichi par les recherches de Messieurs Nambu, Kobayashi et Maskawa. En 1960, l'Américain Yoichiro Nambu découvrait le mécanisme de brisure spontanée de symétrie en physique subatomique. Quelques années plus tard, en 1972, les Japonais Makoto Kobayashi et Toshihide Maskawa identifiaient, à partir de ses travaux, les origines de la brisure de symétrie, annonçant également l'existence de trois familles de quarks.  


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Benjamin Tolman 12180 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine