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Small Sister II

Publié le 10 octobre 2008 par Tt9

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Muhe ressorti du bureau de Moussa. Le boss était content, la plus grosse opération qu’ils n’avaient jamais monté ensemble se déroulait comme prévu. Cinquante mille tonnes de D Day. De quoi alimenter tout le marché latino-européen pendant au moins deux mois. Tout le monde était accroc à cette saloperie de pilule. Elle avait remplacé le café ! Une sorte d’amphétamine améliorée venue de Russie, coupée au betel, crystal et GHB, une drogue banale à ceci près qu’elle avait précisément été développée pour agir huit heures, sans effet secondaire, transparente aux détections, et rendait le plus amorphe des travailleurs en sakanoviste zélé. Annihilation des sentiments, surcroit de concentration, et surtout la drogue climatisait le corps de l’intérieur, en diffusant une délicieuse sensation de fraicheur. Les enfants, les vieux, tout le monde en gobait. Mais attention, dépendance énorme. Les autorités savaient tout cela bien sur, mais devant le bond de productivité que cette dope engendrait, le parlement avait voté de fermer les yeux.

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Il loua un segway pour quitter la zone tertiaire et rallier New Pigalle. Il voulait frissonner. Il pris le trottoir roulant et descendit de quelques niveaux. New Pigalle était classifiée comme International Restricted Red Area (IRRA). Il devait y en avoir une douzaine de la sorte sur Terre. Amsterdam, Budapest, Moscou, Dubai, Marrakech, Lagos, Mumbai, Bangkok, Miami, Sao Paulo, Manille, Honolulu… En cela, les contrôles ne s’appliquaient qu’aux entrées de secteur. A l’intérieur absolument tout était permis. Vices et débauche bien présents. L’envers et l’endroit, l’obscène et l’inavouable, le sordide et le candide. L’endroit consistait en une vingtaine de niveaux répartis sous et au dessus du cimetière de Montmartre. Hormis une ponctuation de leds géants rouge, l’éclairage public était absent. Des allées obscures, des avenues interlopes et aveuglantes cernées de gogo bars à sono démentielle, d’hôtels de passe, palaces, clubs libertins, BDSM, écoles d’éducation anglaise, cages suspendues, spanking caves, un accès jusqu’aux catacombes… Bref, un véritable joyeux bordel dans lequel la multitude du monde déambulait bardée d’accoutrements indescriptibles ou nus.

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« Salut jeune homme ». La fille devait avoir dix huit ans. Métisse. Une liane de muscles élancée. Mini short moulant, mini top, peau mate et coiffe émeraude habitée de barrettes lumineuses, perchée sur de hauts talons galbant de fines jambes interminables sculptées de bas noirs. Sans rien dire, elle fit tomber son short. Son sexe imberbe se livra au public. Deux fines lèvres de noyau d’abricot. Ses longs bras fins dancèrent le long de ses hanches. Un piercing en or au nombril. Elle se saisit du gode. « Regarde petit vicieux ». d’un coup le gland de silicone glissa dans son con. Ses yeux fixaient Muhe. Elle tourna, montra son cul d’ébène délavé, un reflet lumineux révéla un rosebud d’alliages précieux fiché dans son petit trou. Muhe s’approcha. Il lui baisa le creux du cou, sentit son odeur, la miss embaumait le bois de santal. Il pressa ses seins, petits, fermes, durs et chauds.
Elle se laissa pénétrer dans le dernière, cambrée plus que de raison, tétons fermement pincés, et fesses rougies par la correction qu’elle appréciait démesurément. « Quel est ton prénom ? ». « Judicaël ».

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L’endroit était une façade lézardée gavée de néons clignotant et dégoulinant de publicités vantant les mérites scabreux de club de massage happy end. Devant la porte blindée mais branlante, une foule hétéroclite se pressait en bloc compac, transpirante d’alcool trop vite avalé et bardée d’habits à vocation outrageusement provocante. La basse massive dépassait des murs du building déliquescent et allait déjà frapper le plexus palpitant de la jeunesse certes amochée, aussi enivrée mais surtout défoncée. Muhe et Judicaël trépignaient. Plus l’immeuble tremblant avalait la foule junky, plus le tremblement gorgé d’infrabasses leur transperçait la poitrine. Ils entrèrent. L’intérieur ne donnait plus place à la parole. Juste les corps étaient là rassemblés pour communier sous le déluge sonique du sound system surpuissant.

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De puissants rayons laser verts balisaient l’immense espace vide saturé d’encens indiens entêtants. Judi directement alla perdre son contrôle sur le dancefloor surpeuplé. Muhe se colla à elle. Il s’approcha pour l’embrasser, sentit son cou maquillé de sperme ancien. Il avaient chaud,
Elle releva sa petite jupe, révéla son string déjà collé aux lèvres de ses jambes, son cul serré, fermé et sportif luisait sous la caresse du vert laser indiscret. Le plug dépassait, fiché dans son anus glabre et serré. Ele rayonnait, belle et splendide surplombant la foule fondante et déchaînée. Le doigt rentra dans son cul, ils s’embrassèrent , tout à la fois humides et moites. Ses Dim up sculptaient des fesses noires et fermes, à la courbe sportive. La main les claqua. Elle rugit. « Continues… », « Tu va bientôt être toute rouge, ne t’en fais pas petite chienne adorée » émit Muhe.


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