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Vendre la culture

Publié le 10 octobre 2008 par Raphael
Certains disquaires ont la vie dure ces temps-ci. Chute des ventes de disques au Québec, les acheteurs ont doublé le nombre de leur achat sur des supports en ligne tel Itunes dans la dernière année.
Le plus gros vendeur de disques au Québec, Archambault musique a tenté avec le site zik.ca de rattraper ces acheteurs qui magasinent de plus en plus sur la Toile. Essai raté, le projet n’a jamais levé.
Un remaniement des présentoirs est le bienvenu chez les disquaires. L’aménagement des étalages de disques est un aspect clé de la vente. La disposition, la disponibilité et le contenu des postes d’écoute aussi. Sur ce dernier point, les disquaires trainent de la patte.
Des postes d’écoute contenant 3 disques, c’est fréquent. Pourquoi ne pas utiliser la méthode Itunes et mettre à la disponibilité des clients, des centaines de disques comme beaucoup de gens ont eux-mêmes accès dans leur ordinateur à la maison?
Des artistes tels Mes aïeux et Les Cowboys Fringants ont lancées des albums dernièrement qui n’étaient pas dans les postes d’écoute du Archambault au métro Berri cette semaine. Pourtant, ces albums figurent au top des ventes. Oublie de marque!
Enfin, le métier de disquaire a encaissé un dur choc dernièrement. L’arrivée de logiciels tels Deezer, Genius (Itunes) et Last.fm, qui procurent aux internautes un vaste amalgame de choix musicaux selon leur gout, supplantent peu à peu le conseil d’un disquaire sous-payé. Un disquaire digital gratuit, quoi de mieux!
Après les festivals, ce seront les disquaires qui au nom de la Culture demanderont des subventions pour continuer d’être des haut-parleurs efficaces des artistes d’ici. Une mise à jour de leur technique de vente est à l’ordre du jour. Ça commence au poste d’écoute.

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