Génie précoce dont les idées vont transformer l'algèbre et les mathématiques, Evariste Galois est mort à 20 ans lors d'un duel provoqué par une querelle amoureuse.
Ce poème, du site Sonnettistes, lui est dédié.
Existe-t-il vraiment une simple équation Pour dessiner la courbe anticipant le jet De l'un des plombs grossiers d'un méchant pistolet Jusqu'au cœur d'un garçon embrumé de passion ? C'est de la balistique, au diable l'émotion ! Et la courbe se gausse et rit de son objet Dont elle vient d'un trait supprimer le projet ; Oui, les mathématiques ont perdu l'abstraction. Car finis à jamais tous les désirs de vie, Les espoirs prometteurs, toute future envie. Que c'est jeune vingt ans pour mourir abattu ! Disparu le traité écrit de main de maître, Supprimée la folie de qui n'était pas traître. Duel, c'est un de trop pour l'esprit qui s'est tu.