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Fuck me, I'm not famous VI

Publié le 11 octobre 2008 par Wounded
Je suis de retour à l’université. Finis les vacances, les nuits blanches… Je crois que la rentrée est venue à temps parce que les deux dernières semaines de ramadan étaient pénibles, j’avais l’impression que mon état s’aggravait et que la souffrance est devenue tellement insupportable. Cela dit, j’avais besoin de ce changement, de briser la routine qui me tuait. C’est vrai que la routine finira par s’imposer de nouveau mais à ce stade chaque minute ou on se sent mieux compte beaucoup. Seulement, cette période je ne trouve plus le temps de rester seul, écouter ma propre voix, me culpabiliser, écrire quelques mots, respirer, réfléchir à propos de décision que je ne prendrais jamais… Quand je suis à l’université je suis entouré de plein de gens qui me cassent les pieds avec leurs conneries interminables et qui me cause tant de stress que je n’arrive toujours pas à gérer. A la maison, je partage ma chambre avec un ami. Paradoxalement, je me sens encore plus seul quand je suis accompagné. Tous ces hypocrites qui prétendent tout comprendre, qui font semblant d’avoir de la sympathie pour moi et qui osent dire que tout va bien. Même les médecins les plus compétents ne peuvent ressentir ce qu’on sent, nul ne peux imaginer à quel point on souffre. Il est vrai que des fois on a besoin de parler et déconner avec n’importe qui. Franchement, je n’arrive pas à comprendre. C’est un peu égoïste de ma part de dire cela et que ça me pèse mais je ne veux être accompagné que lorsque j’ai besoin de ça si non je préfère la solitude… C’est égoïste, c’est vrai… Autre fait marquant de cette semaine, c’est la reprise des séances avec mon psy après une rupture d’un mois. A vrai dire, ce n’est pas par choix que je ratais mes séance mais je ne pouvais pas le faire parce que, comme je le disais plus haut, mon état ne me laissais pas le choix. Le psy n’était pas vraiment convaincu par ceci, j’étais furieux… Il m’a prescrit un autre antipsychotique (vaincor 10 mg) qui me coute la peau des fesses (et je me culpabilise à cause de ça aussi, je suis dur avec moi-même). La bonne nouvelle, c’est que ce médicament semble donner des résultats prometteurs dans la mesure ou je me sens un peu mieux, j’ai remarqué aussi que récupère un peu de confiance mais ça reste au dessous de la normal. En deux mots, cet olanzapine fait un effort pour me calmer.

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