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Des étoiles dans ma boite aux lettres

Publié le 13 octobre 2008 par Chroneric

Cela va bientôt faire deux semaines que nous avons entamé le troisième trimestre de l'année et les fêtes de fin d'année commencent déjà à poindre le bout de leur nez. Au boulot, on nous demande de prévoir les jours de congés, en famille on réfléchit où on va aller, dans les commerces on peut acheter des chocolats de fêtes et dans les boites aux lettres on reçoit des catalogues. Oui, le 10 octobre, j'ai lu mon premier catalogue de noël.

On devrait pourtant être habitué mais moi je n'y arrive pas. J'ai lu ce prospectus comme si je lisais le journal. Je n'étais pas à la fête, non pas que j'étais inquiet des évènements liés à la crise financière, non non non, mais parce qu'il est trop tôt à mon goût pour penser à ça. Cependant, je profiterai de cette occasion pour rappeler qu'il faut profiter de ces fêtes pour mettre en pratique toutes nos bonnes intentions de bons citoyens face au pouvoir d'achat en baisse et à l'environnement. Je vais donc me permettre de distiller quelques conseils. Je ne suis pas un expert en la matière mais l'expérience des années passées font qu'il m'est possible d'en être un.

Premier reflex, vous devez avant tout éliminer tout ce qui a besoin d'énergie pour fonctionner. Les piles, qu'elles soient rechargeables ou non, sont le symbole de l'anti-environnement. Déjà, pour être fabriquées, cela demande beaucoup d'énergie et de composants chimiques ou spécifiques. Ensuite, elles doivent être emballées et transportées pour remplir les rayons des commerces. Enfin, dans le cas des piles classiques, elles se retrouvent dans les ordures et non pas forcément dans les collectes spéciales. Je ne suis pas certain d'ailleurs que l'on n'y retrouve pas également des piles rechargeables.

Deuxième conseil, évitez d'acheter des paquets encombrants. Vous ferez plaisir aux parents qui n'auront pas forcément la place et qui vont vite se retrouver avec de gros articles entreposés en sous-sol ou dans un garage car l'enfant va vite s'en désintéresser. Alors, adieu grosses cuisines en plastique, batteries de musique et autres circuits électriques. Ici, je fais aussi allusion au fait que les jouets n'ont pas une durée d'envie très longue : la magie retombe vite et le jeu se retrouve vite à végéter.

Le troisième conseil est plutôt une réflexion sur le comportement à adopter devant les rayons commerciaux. Quand vous vous intéressez à un jouet, posez-vous la question suivante : est-ce que le prix est justifié ? Est-ce que ce faux aspirateur en plastique à trente euros vaut le coup ? La plupart des jouets sont fabriqués pour une poignée de riz et revendus pour une poignée de pièces d'or. La marge est tellement importante qu'en en vendant un le fabricant s'en fait rembourser une dizaine voire plus. N'hésitez pas à opter pour des fabrications plus proches de chez nous, souvent de meilleures qualités.

Puisque j'aborde le prix, je ferais une courte parenthèse sur le principe du prix psychologique pratiqué. Tout, ou presque, est vendu aux centimes près. Des prix dont les centimes atteignent les 90 ou 99, pour que vous ayez l'impression que ce n'est pas cher. Oui, il parait que 29,99 c'est moins cher que 30. Alors, un conseil, arrondissez !

Loin de moi l'idée de vouloir faire la morale ou de vous demander de devenir un modèle de consommateur du jour au lendemain mais je souhaiterais que vous réfléchissiez à tout ça, croyez-moi ça en vaut la peine. L'année dernière, je n'avais offert que des livres à mes neveux et nièces. Et bien, je ne m'en suis pas porté plus mal. Un Noël heureux n'est pas un Noël onéreux mais juste un faux petit sapin durable, complété de quelques décorations fabriquées par nos soins.

Le sourire ou la câlin d'un enfant ne s'achète pas.


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