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Barack Obama peut-il être battu ?

Publié le 13 octobre 2008 par Exprimeo
Barack Obama semble s'acheminer vers une victoire. Cette tendance peut-elle encore être inversée ?
La question qui domine actuellement la présidentielle Américaine 2008 est : une victoire de McCain est-elle encore possible ?
L'écart est creusé en faveur d'Obama. Les derniers sondages publiés attestent que dans des Etats clefs traditionnellement incertains ou même remportés par Bush, Obama est largement devant comme le montrent les résultats ci-dessous en Floride, dans l'Ohio, en Virginie notamment :
FLORIDA (Rasmussen): Obama - 50%, McCain - 47%.
GEORGIA (Rasmussen): McCain - 54%, Obama - 45%.
GEORGIA (Strategic Vision-R): McCain - 50%, Obama - 43%.
INDIANA (Rasmussen): McCain - 50%, Obama - 43%.
MICHIGAN (Rasmussen): Obama - 56%, McCain - 40%.
MINNESOTA (Rasmussen): Obama - 52%, McCain - 45%.
MINNESOTA (ARG): Obama - 47%, McCain - 46%.
MISSOURI (ARG): McCain - 49%, Obama - 46%.
MONTANA (ARG): McCain - 50%, Obama - 45%.
NEW HAMPSHIRE (ARG): Obama - 52%, McCain - 43%.
NEW JERSEY (Fairleigh Dickinson Univ.): Obama - 50%, McCain - 37%.
NEW JERSEY (Rasmussen): Obama - 50%, McCain - 42%.
NORTH CAROLINA (Civitas-R): Obama - 48%, McCain - 43%.
NORTH CAROLINA (Rasmussen): Obama - 49%, McCain - 48%.
OHIO (ARG): Obama - 48%, McCain - 45%.
PENNSYLVANIA (Strategic Vision-R): Obama - 54%, McCain - 40%.
PENNSYLVANIA (Muhlenberg College): Obama - 50%, McCain - 38%.
TEXAS (ARG): McCain - 57%, Obama - 38%.
VIRGINIA (PPP-D): Obama - 51%, McCain - 43%.
WEST VIRGINIA (ARG): Obama - 50%, McCain - 42%.
WISCONSIN (Rasmussen): Obama - 54%, McCain - 44%.
Pour identifier un éventuel retpournement de tendance, il est nécessaire de dresser le constat du socle de l'actuelle situation.
4 facteurs sont le socle de cette percée d'Obama :
- La crise financière est la guillotine de l'administration Bush. D'un seul coup, le changement est jugé indispensable.
- McCain est jugé comme l'héritier de l'administration Bush. Un héritier malgré lui mais un héritier quand même.
- En pleine crise, McCain n'a pas démontré les qualités de leadership attendues. Il est apparu hésitant, désemparé, parfois même dépassé par les évènements.
- L'effet Sarah Palin est vite retombé. Ses formules à l'emporte-pièce sont inadaptées à des temps de crise. Son inexpérience inquiète.
Le renversement de l'actuelle situation ne peut reposer que sur trois éléments improbables :
1) Un facteur nouveau de crise qui écrase l'actuelle crise financière pour faire vivre un nouvel enjeu sur des bases nouvelles favorables à McCain. Ce serait le cas d'un évènement international majeur à l'exemple d'un attentat à la portée majeure.
2) Bien qu'ayant été toujours présente, la question raciale peut voir sa place considérablement augmenter dans les derniers jours et impacter directement le score d'Etats clefs.
3) L'impact d'une campagne négative très offensive lancée dans les derniers jours qui ferait basculer une part importante de l'électorat des classes moyennes.
En ce qui concerne l'impact des campagnes négatives, la crise financière restreint considérablement leur portée. L'opinion attend des mesures concrètes et est moins réceptive face à des campagnes négatives qu'elle assimile actuellement à des querelles partisanes stériles.
S'agissant de la question raciale, il, importe de quantifier son impact. A moins de 5 points d'avance, cet impact pourrait faire basculer le résultat. A plus de 10 points d'avance, l'impact ne peut plus être le prix de la défaite.
Par conséquent, seule la survenance d'un autre fait nouveau majeur changeant les projecteurs paraît de nature à pouvoir modifier la donne.

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