Crier sur la toile

Mon blog est encore tout récent, un peu plus d’un mois, et déjà je me pose mille questions quant à son existence, sa raison d’être. Ce qui m’a d’abord poussé à le créer c’était de témoigner de ma passion pour les séries télévisées et la faire partager. C’était aussi de faire connaître mon forum, qui fêtera dans quelques jours sa première année d’existence. J’en suis fier de mon forum. Comme je suis fier maintenant de mon blog. Mais il y a quelque chose qui m’effraie … Je m’étais promis de ne pas trop parler de moi ici. Parce que j’estime que ce n’est pas un sujet intéressant, parce que j’ai une certaine pudeur aussi. Mais depuis quelques jours ça me démange. Je ressens un besoin irrépressible d’écrire. Pas écrire sur le dernier film que j’ai vu ou le dernier fait d’actualité qui me révolte mais écrire sur moi, ma petite personne. Me, myself & I.

J’ai beaucoup de choses sur le cœur, beaucoup de peine, de doutes, de joie aussi (mais écrire sur ce qui nous rend heureux, c’est toujours plus difficile) J’ai envie de parler de toi, parce que tu as chamboulé ma vie, parce que quand je pense à toi je ressens une émotion indescriptible, une envie de mordre la vie à pleine dents, une envie de profiter de chaque instant. Comme on a envie de crier sur les toits qu’on est amoureux, j’ai envie de crier sur la toile que je t’aime. Oui, j’ai peur de tout. Mais par ton amour, ta bienveillance, tes mots et ta présence, je me soigne et je vais de mieux en mieux.

Ce soir, je crois que j’ai enfin eu le déclic que j’attendais. Le déclic qui va faire que je ne vais plus douter, que je vais voir le verre à moitié plein, que je vais faire taire ce vide qui m’a tant fait mal. Plus question de m’apitoyer sur mon sort, pourtant pas si laid, plus question de t’irriter, de t’agacer alors que c’est pourtant la dernière chose que je voudrais. Maintenant je (re)deviens fort, je suis optimiste et rien ni personne ne me privera de ma bonne humeur. Et à chaque fois que je serais sur le point de baisser les bras - la vie ça pardonne pas - je relirais ces mots et je me souviendrais de la force qui m’a animé ce soir là …

Alors voilà, mon blog me sert aussi à ça. Une sorte de thérapie pour petit cœur fragile. Mon blog c’est moi dans tous mes états.