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Ping - Pyongyang

Publié le 14 octobre 2008 par Bigmac


Comme le disait M. Holtz-Eakin, conseiller économique de la campagne républicaine, "Ce que les entreprises cherchent à l'heure actuelle, ce sont des clients". Et M. Holtz-Eakin sait de quoi il parle ! Il fut pendant plus d'un an et demi l'un des plus proches conseillers de G.W. Bush. Alors lorsque Washington retire Pyongyang de sa liste noire du terrorisme, celà ne semble pas anodin. Surtout lorsque la Corée du Sud fait savoir qu'elle envisageait une reprise de son "aide" à sa voisine communiste. "Nous envisageons des réévaluations de notre politique... Notamment en ce qui concerne la fourniture de nourriture et d'acier" a indiqué le porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification, Kim Ho-Nyoun. En ces temps de crise, et lorsque Washington vient de capitaliser neuf grandes banques, des contrats à l'étranger ne se refusent pas. "Ce statut l'excluait notamment de l'accès aux instances financières internationales (telle que la Banque asiatique de développement) et jugulait ses échanges extérieurs non seulement avec les Etats-Unis mais aussi les pays occidentaux. Avant de pouvoir espérer accéder aux financements internationaux, la RPDC devra être acceptée au sein du Fonds monétaire international (FMI)". Cette ouverture ne fait pourtant pas que des heureux. Tokyo, elle, n'est pas ravie de ce changement de cap, et se sent peut-être quelque peu délaissée, au moment où sa rivale chinoise commence sérieusement à dévoiler ses ambitions...
Sources : Le Monde, "En temps de crise, les candidats dévoilent de nouvelles mesures économiques"
AFP, "Corée du Nord: Séoul envisage de reprendre son aide à Pyongyang"
Le Monde, "Tokyo regrette que Washington ait retiré Pyongyang de sa liste noire du terrorisme"

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