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test de brothers in arms Hell's Highway

Publié le 14 octobre 2008 par Stargat6

Dernière arrivée dans  de la des Brothers In Arms est parvenue à imposer son style, grâce à un savant mélange d'action à la première personne et de quelques notions de stratégie. En effet, là où les autres FPS basés sur la Seconde Guerre mondiale laissent le joueur décider seul de l'issue du conflit, il faut servir des talents de ses petits camarades afin de remporter la victoire, Cette formule est évidemment employée à l'identique dans ce nouvel épisode. Ainsi, si on s'en doutait tout de même beaucoup,  Brothers in Arms : Hell's Highway reprend dans une large mesure les contrôles et les mécaniques déjà utilisées par ses prédécesseurs. En dehors d'une plastique nettement plus avantageuse que par la passé, il faudra effectivement se montrer patient pour déceler de véritables différences entre ce nouvel opus et ses ancêtres.

test de brothers in arms Hell's Highway
  Sans surprise, on retrouve donc les gars de la 101ème division aéroportée, avec au premier plan, le bon vieux sergent Matt Baker que vous allez incarner une nouvelle fois. Le bougre et ses hommes ont parcouru pas mal de chemin depuis le débarquement. , Brothers in Arms nous assène une tripotée de cinématiques qui illustrent le terrifiant quotidien des hommes de l'unité, leur vision de la guerre, leurs conflits intérieurs et leurs disputes . 

Les premières minutes de jeu pourraient encore nous faire croire que le titre se concentre uniquement sur la recréation des événements de l'opération Market Garden, on s'apercevra rapidement que la plus grande offensive aéroportée de l'Histoire ne fait souvent office que de trame de fond. Certes, on devra se battre pour détruire des canons de 88 ou pour prendre le contrôle de villes hollandaises comme Eindhoven, mais certaines missions prendront une toute autre tournure. Il faudra sauver le fils d'un résistant par exemple.

sauts dans le temps sont monnaie courante et cherchent constamment à harponner le coeur du joueur. Ces procédés narratifs, parfois maladroits, trouvent leur plus grand représentant en la présence d'une séquence d'intro prémonitoire qui se conclut par un simple "9 jours plus tôt". Dans le même ordre d'idée Duty 4, Brothers in Arms aime à ouvrir des crânes et à arracher des membres. L'ensemble profite de surcroît de ralentis nauséeux lors des explosions et des tirs à la tête. Un effet de style, qui là encore, vise à renforcer l'immersion du joueur, et y arrive de fort belle manière.  Mais quoi qu'on en dise, cette approche a néanmoins le mérite de différencier très nettement le jeu de ses congénères et de l'installer définitivement dans un créneau qui n'appartient qu'à lui.

Brothers in Arms n'a pas vendu son âme au diable, pas plus qu'il en a volé une à qui que ce soit. Pour progresser dans le jeu, il s'agira toujours de donner des ordres à vos hommes. Des hommes qui se divisent généralement en 2 groupes, différents en fonction de la mission. On se retrouvera donc aux commandes d'équipes d'appui-feu, de groupes d'assaut et d'escouades équipées de lance-roquettes. On vous demandera toujours de la jouer fine et il ne sera pas question de foncer dans le tas. Avant d'aborder le combat, un passage sur la carte tactique permettra d'avoir une vision d'ensemble de la situation, de repérer les méchants et de trouver un moyen de s'en débarrasser,  On remarque au passage que les environnements, même s'ils font toujours office de vastes couloirs évolués, laissent un petit peu plus de liberté d'action au joueur. Il est évident qu'on ne partira pas gambader dans les herbes folles mais on disposera parfois de plusieurs options pour contourner l'ennemi. Eh oui, pas de surprise, le contournement reste l'unique tactique véritable qu'il vous sera possible d'effectuer dans le jeu. Mais voilà, c'est vrai que cette fois, vous pourrez contourner mieux, avec plus de style, par une ruelle, un magasin ou une arrière-cour.

En effet, l'idée, c'est d'ordonner à l'un de vos groupes de déclencher des bons petits tirs de suppression sur l'adversaire, histoire de lui coller les miquettes avant de vous déplacer avec votre groupe d'assaut pour lui planter votre fusil dans les fesses. Pour évaluer le degré de sécurité que vous aurez réussi à instaurer grâce à ce feu nourri, un voyant apparaît au dessus de chaque bidasse adverse. S'il est rouge, alors son niveau de confiance est au maximum, si vous sortez de votre trou, il n'hésitera pas à vous aligner.   'il est accroupi derrière une caisse en bois en train de rédiger son testament. .  il vaut mieux le  gros, sacs de sables, palissades, petits piliers et ponctuellement quelques objets plus massifs (des statues par exemple) voltigent joyeusement en éclats sous les balles

Bien planqué derrière un muret et en vue à la troisième personne pour profiter d'une meilleure vue .les ordres sont basiques, se limitent à avancer et à faire feu sur des ennemis ou du mobilier. Il suffit généralement de pointer votre viseur sur un élément du décors pour qu'apparaisse l'action correspondante. Ainsi, si vous parvenez à vous rapprocher suffisamment de l'ennemi, vos hommes auront la possibilité de balancer des grenades. Curieux dans ces conditions qu'ils ne soient pas fichus de se servir d'une mitrailleuse fixe,

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Hélas, Hell's Highway est également marqué par quelques-uns des défauts de ces ancêtres. En premier lieu, on retrouve malheureusement l'IA. Si les alliés répondent à peu près correctement à vos sollicitations, on n'échappera pas à quelques scènes embarrassantes. Les soldats adverses ne semblent pas prendre d'initiatives et se contentent généralement de se replier si vous les serrez de trop près, et encore. Du coup, le jeu se transforme vite en succession d'assauts contre des ennemis qui peu à peu, finissent toujours par lâcher du terrain. Le rythme est donc relativement lent, favorisant les approches mesurées à des fusillades plus nerveuses. L'ensemble pourtant, comme nous le disions plus haut, profite de jolis effets de caméra qui dynamisent un peu le tout, même si voir un soldat se faire exploser le citron ou arracher la jambe au ralenti perd rapidement de son intérêt. Le Brothers in Arms à s'ériger en un excellent divertissement. Bien réalisé et cohérent en dépit de quelques entorses légitimes à un réalisme qui aurait pu paraître rédhibitoire  cela ne vaut pas call of duty 4

Note 15/20  de jeux vidéo .com

Ma note 14/20


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