Le Point vient de publier un article critiquant le célibat des prêtres. L'article est plein d'erreurs et de méchancetés gratuites contre l'Eglise. Le journaliste compare même l'incomprable en écrivant :
"Ils ont dit « oui ». Samedi, devant le maire de Vic-en-Bigorre, Léon, 57 ans, a épousé Marga, 58 ans (...) Il y a encore deux ans (...) c’était Léon qui célébrait les mariages : il était le prêtre de la paroisse.
Mais, une fois n'est pas coutume, nous publions la réponse pertinente d'un lecteur de l'hebdomadaire :
" (...) Arrêtons-nous d'abord sur le titre de votre article avant d'en explorer la substance et les conséquences. Il est évident que, sans même avoir lu la première ligne de votre article, nous savons que celui-ci sera engagé, voire à charge. Soit, c'est votre droit. Mais la signification du « oui » du prêtre est ici tournée en dérision et la portée de vos dires est bien plus grave que vous semblez le penser. Le prêtre, le consacré est aujourd'hui la dernière personne ici-bas capable de dire un vrai « oui » au sens d'abandon et de don total de sa personne corps et âme. Il est suffisamment persuadé de l'amour de Dieu, suffisamment abandonné à quelque chose qui le dépasse, qu'il est capable de tout donner pour cela. Cette vocation est quelque chose qui, certes n'est pas a la mode, mais a de tous temps été un des piliers de notre culture grâce aux saints, aux ordres monastiques et aux prêtres diocésains qui ont et continuent à jouer un rôle fondamental - aussi bien social que religieux - dans nos villes et nos campagnes (...) Mais la raison inviolable et essentielle pour laquelle ces consacrés ont ce rôle si important, c'est leur statut particulier d'intermédiaire entre Dieu et nous qui nécessite une pureté de coeur et d'esprit rendue possible par un éloignement des tentations de la chair. En effet, le célibat demandé aux prêtres est l'opposé d'une restriction il est bien au contraire une libération totale pour se rapprocher encore plus de Dieu et lui manifester son amour infini. Au delà de l'aspect « Canard enchainé » de votre article qui sélectionne certaines réactions pour les amplifier au service de votre cause, il est tres dommage pour ne pas dire scandaleux que vous transformiez cette pureté du célibat qui fait du prêtre le véritable disciple du Christ sur terre en une contrainte qui briderait leur liberté (...) En effet, connaissez-vous la proportion de prêtres vivant droitement leur sacerdoce par rapport à ceux dont vous parlez ? Ces derniers décrits dans l'article font d'ailleurs partie de la génération post soixante huitarde dite des prêtres-ouvriers qui a beaucoup souffert d'une crise aigue des valeurs et d'une perte de repères. Il s'agit donc d'un temps révolu avec lequel l'époque actuelle a rompu sous la bénédiction d'un Benoit XVI particulièrement pertinent sur ces questions. Vos propos sont donc figés dans le passé et font fi de l'évolution actuelle de l'Eglise."