Naissance d’un projet - Épisode 5, Où l’auteur commence sa quête du V.I.E

Depuis plusieurs années je rêve de partir vivre à Pékin. Pourtant je n’ai jamais été prêt à réaliser ce projet à n’importe quel prix.

De manière générale, partir vivre en Chine n’est pas bien compliqué. Se dégoter un poste de professeur de langue n’est pas très difficile et partir en tant qu’étudiant est particulièrement aisé.  J’ai ainsi vu, avec un peu de dépit, nombre de mes amis sinisants faire le grand saut et partir presque du jouer au lendemain sans trop savoir où ils atterriraient.

Dans mon cas, il existait pourtant quelque chose qui me tenait encore plus à cœur que partir en Chine : exercer la profession que j’avais choisie.

C’est pourquoi je me suis très rapidement mis à la recherche des entreprises susceptibles de m’accueillir.

Une d’entre elles correspondait exactement à ce que je cherchais. C’est ainsi que, deux ans avant la fin de mes études, je faisais une première tentative de candidature, non pas encore pour un V.I.E mais pour un simple stage d’été à Pékin.

Un mois plus tard je recevais par mail la réponse des RH:

« Cher Monsieur, nous vous remercions pour l’intérêt que vous nous avez témoigné, malheureusement nous ne sommes pas en mesure de vous proposer de stage pour la période demandée. »

Bon ! Ca commençait mal ! En même temps il était vrai que ma candidature pouvait grandement être améliorée. Je me suis alors rendu compte que pour que ma candidature soit considérée en Chine par cette organisation, il fallait déjà qu’elle soit irréprochable en France.

En gros, une bonne candidature pour l’étranger c’est bien souvent déjà une excellente candidature en France à laquelle on ajoute la petite touche internationale qui fait la différence.

Je me suis donc employé à faire de bons stages tout en poussant un peu plus loin encore ma formation universitaire.

Puis, dans la deuxième partie de l’année 2007 je retentais ma chance dans cette même entreprise pour un V.I.E cette fois.