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Fatima 1917 : les témoignages

Publié le 17 octobre 2008 par Hermas
Fatima 1917 : les témoignages 1. DE MGR L’EVEQUE DE LEIRIA :    Dns sa lettre pastorale du 13 octobre 1930, approuvant les apparitions et le culte de Notre-Dame de Fatima, Mgr l’Evêque de Leiria-Fatima, après diverses considérations, en arrive au grand « Prodige solaire », qu’il résume en ces termes : « Le phénomène solaire du 13 octobre 1917, décris par les journaux de l’époque, a été le plus merveilleux et celui qui a causé le plus d’impression sur toutes les personnes qui ont eu le bonheur de le contempler. Les trois enfants avaient fixé d’avance l’endroit et l’heure où il devait avoir lieu, et leur prédiction eut vite fait de parcourir tout le Portugal. Aussi, malgré une journée mauvaise et pluvieuse, des milliers et des milliers de personnes se sont-elles trouvées à Fatima à l’heure de la dernière apparition. Et cette foule a assisté à toutes les manifestations de l’Astre-Roi, qui rendait ainsi hommage à la Reine du ciel et de la terre, plus brillante que le soleil à l’apogée de son éclat, comme le dit le Cantique des Cantiques. Ce phénomène, qu’aucun observatoire astronomique n’enregistra, et qui par conséquent n’était pas naturel, des personnes de toutes les conditions et de toutes les classes sociales le virent de leurs yeux… même des gens qui se trouvaient à des kilomètres de distance, ce qui détruit toute explication par illusion collective… ». 2. D’UN TEMOIN, DEVENU MISSIONNAIRE :    Lettre du R.P. Ignacio Lourenço Pereira, missionnaire aux Indes, en date du 13 juillet 1931 : « Il y a déjà 14 ans que ces événements se sont passés, et cependant je garde toujours très vives dans ma mémoire les impressions profondes, produites dans mon esprit d’enfant par le merveilleux spectacle solaire du 13 octobre 1917. J’avais 9 ans à peine et je fréquentais l’école primaire de mon village (Alburitel), perché sur une colline solitaire, juste en face de Fatima à 10 ou 11 km de distance… Vers midi, nous fûmes alarmés par les cris et les clameurs des gens qui passaient sur la voie publique. Notre institutrice… se précipita dehors, et les enfants coururent tous derrière elle ! Sur la place, les gens pleuraient et poussaient des cris en montrant le soleil, sans prêter la moindre attention aux questions que leur posait notre institutrice, toute angoissée… C’était le grand miracle solaire, avec tous ses merveilleux phénomènes, qu’on voyait distinctement du haut de la colline où se trouve mon village ! Ce miracle, je me sens incapable de le décrire tel que je l’ai vu et senti à ce moment-là. Je regardais le soleil fixement. Il me paraissait pâle et n’éblouissait pas. On eût dit un globe de neige qui tournait sur lui-même… Puis, tout à coup, il s’est comme détaché du ciel, roulant de droite et de gauche comme s’il tombait sur la terre !! Atterré, absolument atterré, je courus me mettre au milieu des gens. Tous pleuraient, s’attendant d’un moment à l’autre à la fin du monde ! A côté de nous se trouvait justement un incroyant, qui avait passé la matinée à se moquer des gens qu’il voyait partir pour Fatima… Je l’ai observé. Il était comme paralysé, abasourdi, les yeux braqués sur le soleil ! Je l’ai vu ensuite trembler des pieds à la tête, lever les mains au ciel et tomber à genoux dans la boue du chemin, en criant : « Sainte Vierge ! Sainte Vierge !... ».    « Entre-temps, le peuple continuait à crier et à pleurer, demandant pardon à Dieu de ses péchés !... Ensuite, les gens se dirigèrent vers les deux petites chapelles du village, qui, en quelques instants, se trouvèrent pleines… Pendant les longues minutes du phénomène solaire, les objets autour de nous reflétaient toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. En nous regardant, l’un semblait bleu, un autre jaune, un troisième rouge, etc. ; et tous ces étranges phénomènes ne faisaient qu’augmenter la terreur du peuple ! Après une dizaine de minutes environ, le soleil remonta à sa place, comme il en était descendu, tout pâle encore et sans éclat… »    Lorsque les gens se furent persuadés que le danger était passé, ce fut alors une explosion de joie ! Tous s’écriaient en chœur : « Miracle ! Miracle !... Bénie soit la Sainte Vierge !... » 3. LE TEMOIGNAGE DE LA PRESSE a) « O SECULO » (le grand journal libre-penseur de Lisbonne)    Dès le surlendemain de l'événement, le 15 octobre, AVELINO DE ALMEIDA, rédacteur en chef de " O Seculo ", le grand quotidien anticlérical et maçonnique de Lisbonne, que nul n'aurait pu soupçonner de prendre parti en faveur de cette affaire, rapporta ainsi le miracle dont il fut le témoin ébahi :    .«.. Depuis la route, où s'étaient massées les voitures, et où plusieurs centaines de personnes étaient demeurées, faute d'avoir assez de courage pour s'avancer à travers le terrain boueux, on voit l'immense multitude se tourner vers le soleil qui apparaît au zénith, dégagé des nuages. Et l’on assiste alors à un spectacle unique et incroyable pour tous ceux qui n’en furent pas témoins… Le soleil rappelle une plaque d’argent mat, et il est possible de le fixer sans la moindre gêne. Il ne brûle pas les yeux. Il n’aveugle pas ! On dirait qu’il se produit une éclipse. Mais voici que s’élève une clameur formidable : Miracle, miracle ! Merveille, Merveille ! .Sous les yeux éblouis de cette foule, dont l’attitude nous transporte aux temps bibliques et qui, pâle d’épouvante et tête nue, regarde l’azur firmament, le soleil trembla ! Le soleil eut des mouvements brusques, jamais vus et en dehors de toutes les lois cosmiques ! Le soleil « se mit à danser » selon l’expression typique des paysans!... Il ne reste maintenant qu’une chose : c’est que les savants nous expliquent, du haut de leur compétence, la macabre danse solaire, qui, aujourd’hui à Fatima, a fait jaillir des « hosannas » de la poitrine des fidèles ; et qui, comme me l’affirment les gens dignes de foi, a laissé très impressionnés les libres-penseurs eux-mêmes, ainsi que d’autres personnes sans aucune préoccupation religieuse, qui étaient accourues sur cette lande désormais célèbre »    Avelino d’Almeida, avait publié le matin même dans ce journal un article ironique. A midi, il fut témoin du « Prodige solaire » à Cova da Iria : et le soir, sous l’impression encore des événements, il composa le nouvel article dont nous citons ici quelques extraits. Cet article, publié dans le « Seculo » du lundi 15 octobre, fit sensation dans tout le pays, et attira à son auteur les vifs reproches des libres-penseurs, qui ne lui pardonnaient pas d’avoir donné une telle publicité aux faits de Fatima, et de les avoir appuyés de son autorité Violemment mis en cause par toute la presse anticléricale, Avelino de Almeida renouvela son témoignage, quinze jours plus tard, le 29 octobre. Cette fois, il illustrait son récit d'une dizaine de photographies de l'immense foule extasiée, et répétait comme un refrain tout au long de son article : « J'ai vu... J'ai vu... J'ai vu. ». Et il concluait, avec beaucoup d'à-propos : « Miracle, comme criait le peuple ? Phénomène naturel, comme disent les savants ? Pour l'instant, je ne me soucie pas de le savoir, mais seulement d'affirmer ce que j'ai vu... Le reste est affaire entre la Science et l'Eglise. ». b) « O DIA »    « … Les nuages se déchirèrent et le soleil, comme une plaque argentée… se mit à tourner sur lui-même et à zigzaguer dans le cercle du ciel laissé libre de nuages. Un grand cri s’échappa de toutes les poitrines ; et ces milliers de personnes, que la foi soulevait jusqu’au ciel, tombèrent à genoux sur le sol détrempé.    La lumière du soleil devenait d’un bleu étrange ! On eût dit qu’elle traversait les vitraux d’une immense cathédrale, avant de se répandre dans cette nef gigantesque, modelée en ogive par toutes ces mains qui se lèvent vers le ciel !... Puis la lumière bleue s’estompait graduellement pour paraître comme filtrée par des vitraux jaunes. Des taches jaunes tombaient maintenant sur les coiffes blanches et les robes sombres des femmes. Ces taches se répétaient indéfiniment sur les arbres, sur les pierres, sur le sol…    Toute la foule pleurait, toute la foule priait, les hommes le chapeau en main, dans l’impression grandiose du miracle attendu ! Ce furent des moments qui semblèrent des heures, tant ils étaient intenses !... ». 4. DE L’ACADÉMICIEN MARQUES DA CRUZ. Dans son livre « La Vierge de Fatima », cet illustre écrivain rapporte plusieurs témoignages.    Il cite d’abord celui de sa propre sœur : « Le 13 octobre 1917, j’arrive à Fatima… Il avait plu toute la matinée, mais malgré le mauvais temps il y avait foule. Près de moi un prêtre (en clergyman) regardait sa montre en disant : les pauvres petits ! Ils se sont trompés ! L’heure prédite va passer et il n’y a pas de miracle ! Mais voici que tout à coup la pluie cessa et le soleil sortit, projetant ses rayons sur la terre. Il semblait tomber sur la tête de toute cette foule, et tournait sur lui-même comme une roue de feu d’artifice, prenant toutes les couleurs de l’arc-en-ciel… Et nos visages, nos habits et jusqu’au sol lui-même, tout prenait ces mêmes couleurs fantastiques. On entendait les gens qui poussaient des cris et on les voyait pleurer. Ce spectacle unique dura environ un quart d’heure. Profondément impressionnée, je me suis écriée moi-même : « Oh ! Mon Dieu ! Que votre puissance est donc grande !... ». Et au même moment je vis Saint Joseph avec l’Enfant Jésus sur les bras, au milieu du soleil, qui, cessant alors de tourner, prit sa couleur naturelle, mais qu’on pouvait toujours regarder comme on regarde la lune, sans le moindre éblouissement ! … Et je ne fus pas la seule à voir ces prodiges ; toute la foule les a vus ! Tout est donc arrivé comme les petits voyants l’avaient annoncé ! »    Marques da Cruz cite encore ce témoignage : « Le brillant poète Alfonso Lopes Vieira nous a raconté dans la soirée du 30 octobre 1935 sur le balcon de sa belle maison de Sâo Pedro de Muel, qui se trouve à dix lieues de Fatima : « En cette journée du 13 octobre 1917, moi qui ne me souvenais plus de la prédiction des trois petits bergers, j’ai été surpris et enchanté par un spectacle vraiment éblouissant du ciel, pour moi entièrement inédit, auquel j’ai assisté de ce balcon même ! ».    L’illustre académicien poursuit : « Cette foule immense se trouvait toute trempée, car la pluie n’avait pas cessé depuis l’aube. Mais – quoique ce fait puisse paraître incroyable – après le grand miracle, tout le monde se sentait à l’aise et avait ses habits complètement secs, ce qui fit l’objet de l’étonnement général… Cela m’a été garanti avec la plus grande sincérité, par des dizaines et des dizaines de personnes d’une loyauté absolue, que je connais intimement depuis l’enfance et qui vivent encore (en 1937), ainsi que par des personnes de différentes provinces du pays ; lesquelles se trouvaient toutes présentes aux événements ! ». 5. TEMOIGNAGE DES SAVANTS :    Le Dr ALMEIDA GARRETT, professeur à la Faculté des Sciences de l’Université de Coimbra, écrit : « … J’étais à la distance d’un peu plus de cent mètres… La pluie tombait à verse sur nos têtes et, ruisselant le long de nos habits, les détrempait complètement. Enfin on arriva vers 2 heures de l’après-midi (heure officielle qui, en réalité, correspondait à midi solaire). Quelques instants auparavant, le soleil radieux avait percé l’épais rideau de nuages qui le tenait caché. Tous les regards se levèrent vers lui, comme attirés par un aimant. J’essayais, moi aussi, de le fixer et je le vis pareil à un disque aux contours nets, brillant mais non éblouissant. J’entendis des gens autour de moi des gens qui le comparaient à un disque d’argent mat. La comparaison ne me parut pas exacte. Son aspect était d’une clarté nette et changeante, rappelant l’ « Orient » d’une perle. Il ne ressemblait nullement à la lune d’une belle nuit ; il n’en n’avait ni la couleur, ni les clairs-obscurs. On eût dit plutôt une roue lisse, découpée dans les valves argentées d’un coquillage. Ceci n’est pas de la poésie ; je l’ai vu ainsi de mes yeux. On ne pouvait pas le confondre non plus avec le soleil aperçu à travers le brouillard. De brouillard il n’y en avait pas trace, et par ailleurs, ce disque solaire n’était ni confus ni voilé d’aucune façon, mais brillait nettement dans son centre et dans sa circonférence ».    « Ce disque bigarré et resplendissant semblait avoir le vertige du mouvement. Ce n’était pas le scintillement de la lumière vive d’une étoile. Il tournait sur lui-même avec une rapidité bouleversante ».    « Tout à coup, retentit de toute cette foule une grande clameur, comme un cri d’angoisse ! Le soleil, tout en gardant la vitesse de sa rotation, se précipitait vers la terre, menaçant de nous écraser sous le poids de son immense masse de feu ! Ce furent des secondes d’une émotion terrifiante ! ».    « Tous ces phénomènes que je viens de citer et de décrire, je les ai observés moi-même, froidement, calmement, sans aucun trouble ». « Je laisse à d’autres le soin de les expliquer et de les interpréter ».    L’écrivain LEOPOLDO NUNES fait remarquer que « de-ci, de-là, sous les arbres, près de la route, ou abrités dans leurs autos, se trouvaient à Cova da Iria quelques-unes des plus hautes sommités littéraires, artistiques et scientifiques, pour la plupart des incroyants, venus là en curieux, attirés par la prédiction des trois petits voyants… » Ce témoignage est confirmé par l’académicien Marques da Cruz, qui ajoute : « Plusieurs savants qui avaient assisté à ce spectacle, avouèrent franchement : « J’ai vu, mais je ne sais pas expliquer ! ».    Cet aveu est à retenir ! Il prouve, en effet, que les événements de Fatima, et en particulier l’annonce précise du grand miracle pour le 13 octobre à midi, eurent dans tout le pays un retentissement tel, que les savants eux-mêmes ne purent résister à la curiosité d’aller examiner les faits sur place ! Et les représentants de la science, qui témoignent avoir vu et constaté la réalité indiscutable des prodiges, avouent loyalement qu’ils ne peuvent expliquer ce qu’ils ont vu de leurs propres yeux. Soeur Lucie de Fatima Mgr Jacques MASSON

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